dimanche 7 février 2010

7 Février - Foulées de Vincennes

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 pomme

Tout commence par un levé à 7h30 pour que le corps ait le temps de se réveiller en douceur, s'ensuit un bon bain avec savonnage abondant pour continuer le réveil.

Le petit-déjeuner est léger et pris en douceur pour bien digérer.

S'ensuit un choix vestimentaire cornélien puisque dehors il bruine légèrement, ce sera donc casquette et gants. Je prends ma ceinture cardio que j'ai du mal à ajuster, toutes les positions me compressent, m'oppressent. A croire que je suis tendu.

Du coup je prends le parti de ne pas mettre la ceinture cardio qui de toute façon m'est peu utile durant les courses.

Dehors il fait très frais et les rues sont vides. Je mets mon camioneur de rechange dès à présent par dessus mon coupe-vent.

Arrivé à Vincennes nous nous retrouvons dans le sas de départ avec mes amis de toujours, la troupe est presque au complet, tout va bien.

Au départ de la course les gens vont vite et je me vois dépasser par une bonne proportion de coureurs.

Pour ma part la tactique est très claire et je la suis scrupuleusement, la jouer tranquille sur les 2 faux plat, dérouler librement dans les parties plates.

Les 2 premiers km sont donc fait à 11,7km/h histoire de monter gentiment en FC et de laisser passer le premier faux plat.

A partir de là je démarre et m'accroche à 12,7km/h jusqu'au km 5 ce qui me permet de rattraper la plupart des personnes qui, après avoir fait 2km d'effort en montée, se sont retrouvées épuisées sur la grande ligne droite.

Sans oublier tout ceux qui ont tenté de doubler en prenant les chemins sableux pour les chevaux... ha ha ha.
A croire que les leçons de l'année dernière ont bien été retenues!

Au point de ravitaillement je prends un gobelet d'eau que je bois à moitié, l'autre moitié pour m'en asperger le visage. Je prends également quelques pruneaux que je boulotte tranquillement sur tout le 5em km.

Un panneau m'indique le temps de passage de 21'20 à 4,5km. Les jambes sont là, le souffle est bon, bref la vie est belle.

2em faux plat, sur 2 km. Là mes compères semblent visiblement plus aguerris que les précédents, et le rythme du peloton ralenti globalement comme par enchantement.

Nous sommes à une moyenne de 12,4km/h jusqu'au km 7. A partir de là les esprits s'échauffent puisque les 3 derniers km sont plats. Je sens monter l'assaut de derrière et je me rends compte rapidement que mes petits camarades m'entrainent dans des vitesses que je ne pourrai pas tenir longtemps à plus de 14km/h.

Je calme donc le jeu et m'installe à un rythme de croisière autour de 13km/h.

Le km 9 salvateur arrive enfin. Dernière petite côte, puis le fameux panneau de Vincennes nous accueille pour un sprint final.

Comme dans un rêve une voix s'élève pour m'encourager, c'est Julie qui est venu pour nous donner un peu de bonheur, et cela fait chaud au coeur.

L'affichage à l'arrivée m'indique 47'38", ce qui donnera 47'09" en temps réel soit 1'30" de mieux qu'en Novembre. La fête!

Ma petite femme d'amour me passe un coup de fil pour savoir comment s'est passée la course, je nage dans le bonheur!

Mes amis sont là aussi, tout le monde semble satisfait de son temps hormis la pauvre Guéna qui a du faire un break en plein parcours pour cause de "ça va pas dans le dedans de mon corps".

Tout le monde se sépare alors que l'étonnant vétéran Valerio PUCCIANTI, 88 ans, termine en 1h17. Respect.

Côté statistiques, mon forrunner m'indique les moyennes suivantes:
  • 15% à 11,7 km/h
  • 70% à 12,7 km/h
  • 15% à 13,4 km/h
Ce sera ma première vraie réussite à Vincennes avec maintenant en ligne de mire le semi-marathon.

Midi: crevette, pain, beurre, Noix de saint jacques, haricots verts, 1 part de fromage, 3 crêpes!

No limit ce midi, ce qui est de loin le plus grand plaisir de l'après course.

Soir: Tomate, mozzarella, gros, sel, huile d'olive, 1 yaourt, 1 pomme.

Je ne ressent pas spécialement de fatigue mais me laisse pour autant envahir par un sommeil réparateur. Coucher pas trop tard la tête pleine de sensations de course incroyables.

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