mercredi 31 décembre 2014

En route pour l'année 2015

Les foulées du 17em sont déjà bien loin, un nouvel horizon se dessine avec le semi marathon des bords de marne début mars 2015.

Me préparer pour un semi-marathon me permettra de m'affiner plus rapidement, tout en gagnant endurance et puissance.

Les foulées de Vincennes, début février, seront une étape permettant de valider les acquis à mi-parcours de préparation.

Le plan d'entrainement choisi est le plan 501 d'athléte endurance sur 8 semaines mais que j'ai adapté sur 12 semaines de façon à ne faire que 2 séances sûres par semaine, soit la moyenne pour la période précédente.

J'ai déjà utilisé ce plan qui permet d'allonger en douceur les durées de sortie tout en étant plus exigeant sur les fractionnés et les sorties au seuil.

Il est donc préférable d'avoir déjà suivi un plan d'entrainement sur 10km avant de se lancer dans ce type de préparation faute de quoi la dureté des séances risque d'être repoussante.

Vacances de Noel oblige, je cours dans l'oise en ce moment dans un décours champêtre, le froid n'est pas encore suffisant pour décorer les rues d'un blanc manteau de neige, pour autant chaque sortie est l'occasion de m'évader physiquement et intellectuellement, de me retrouver.

Les sorties sont avec un socle minimum de 30' en endurance fondamentale que j'effectue dorénavant à 10km/h de moyenne. Quel progrès depuis ces derniers mois où je plafonnais entre 8 et 9km/h.

L'année qui vient s'annonce être une année de combat, j'ai déjà connu ce type d'année en 2011 lorsque j'avais des combats professionnels à mener. La course à pied permet d'atteindre les objectifs que l'on se fixe dans la vie privée, de surmonter les épreuves de la vie, à gérer les différentes ruptures de cycle de vie.

2015 sera une année difficile, mais je suis prêt.

vendredi 19 décembre 2014

La vie est une course à pied - Pour ma tante Anna

Depuis plusieurs mois, si ce n'est années, m'est venue l'idée que la vie est une course à pied.

Au tout début, il faut être persévérant face aux difficultés pour ne pas arrêter tout de suite, puis une fois que l'on a pris nos marques, nous progressons, petit à petit, rien n'est jamais acquis et le moindre faux pas peux anéantir des mois d'effort en un rien de temps.

C'est cette constance qui donne de la confiance pour aller plus loin, et affronter de nouvelles difficultés. Et des difficultés il y'en a toujours.

Je suis parti trop vite, je me suis pas assez préparé, je me suis disputé la veille, "je", "je", "je" toujours "je" face à la réalité qui me ramène face à mes contradictions.

Des fois on peut assumer, serrer les dents et se dire que c'est bientôt fini, que cela va passer. Des fois le coup est physiquement trop brutal ou l'on n'est pas assez fort mentalement pour tenir plus longtemps, alors on abandonne.

Cela reste la solution de dernier recourt, lorsque tout le reste a été envisagé. Et puis on repart pour une prochaine fois en se disant que l'on va mieux s'y prendre, que l'on ne va pas reproduire les mêmes erreurs. Plus fort, plus endurci, comme si tout dépendait de nous.

D'autres fois, tout se passe au contraire à merveille, nous sommes envahis par une joie intérieure, comme si l'on s'était réconcilié avec soi.

La vie est une course à pied, elle a un début et une fin, entre les deux nous essayons de faire au mieux, de nous préparer à la prochaine épreuve, nous attendons les moments de grâce et redoutons les difficultés sous les encouragements du public qui regarde notre course se dérouler.

Toutes les vies valent d'être vécues, toutes les courses valent d'être courues. Il n'y a pas de courses trop longues, il n'y a que des courses trop rapides.

En fin de compte le plus important n'est pas tant de franchir la ligne d'arrivée, mais de parcourir le chemin.

Repose en paix ma tante.