samedi 27 février 2010

27 Février

Matin: Rien peine levé, je constate avec émerveillement que la balance me gratifie d'un 72,8kg de bonne aloi. J'ai la forme et il fait un temps magnifique dehors. Bref toutes les conditions sont réunies pour aller courir à jeun.

Je sors direction le bois de Boulogne que je rejoins en moins de 25', au bout de 40' de footing je passe à 2x10' à 80% VMA avec 10' de footing entre les séries. Je termine avec 10' à 70% histoire de rentrer à la maison.

Je suis de nouveau stable et régulier sur la partie endurance fondamentale, c'est toujours ça de gagner. Par contre les séries à 80% sont irrégulières, d'ailleurs je n'arrive pas à atteindre 80% et me contente d'un 78% en moyenne. Au delà de l'irrégularité, c'est côté FC que cela ne va pas.

A 78% je monte très haut en FC et dépasse régulièrement les 170 bpm ce qui me fera enlever ma ceinture au bout d'un moment afin d'enlever un peu de stress. Je termine sur 1h26' pour un peu moins de 16km. Pas mal en soi, mais pas vraiment satisfaisant vu le manque d'aisance respiratoire.

A ce jour c'est donc pas encore gagner pour le semi-marathon de dimanche prochain... Je vais devoir faire très attention à mon allure mais surtout à ma FC de manière à ne pas m'épuiser inutilement. A voir d'ici Dimanche ce que donneront les sorties de la semaine.

Midi: 2 oeufs sur le plat, 2 tomates gros sel, huile d'olive, 1 yaourt, 1 pamplemousse, pain, vin.

Je prends grand plaisir avec mes 2 oeufs sur le plat associés à des tomates toutes simples. Je savoure le tout avec un verre de vin rouge de table, rouge de soif, Grolleau du domaine Montgillet d'une très bonne tenue pour un vin anjou.

Fruité mais moins qu'un vin du languedoc, gouleyant est le terme qui me vient à l'esprit.

Soir: Tomates, mozzarella, salade, 1 yaourt, 1 orange

vendredi 26 février 2010

26 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 poire

73,1kg au levé, nous avons testé un nouveau restaurant du quartier hier soir. L'endroit était auparavant un bar à milouse sans charme. L'extérieur reste discret mais l'intérieur a été complètement repensé.

Tout en bois et sofa, musique tendance, et diner chic. Entrée/plat ou plat/dessert pour 18€, ce qui laisse un plat/entrée/dessert pour 23€. C'est la fête!

Je prends une souris d'agneau qui s'avère délicieusement cuite et une brioche perdue tout à fait à mon goût. Un pichet de julienas nous accompagne avantageusement sur le repas.

Pour ce matin je pars en expédition à la recherche d'un abat jour bleu que je ne trouve pas chez Casto. Il va donc falloir que je fasse plus de recherches dans les boutiques aux alentour.

Midi: Salade, jambon, comté, 1 yaourt, 2 clémentines.

J'ai 14km à faire aujourd'hui, 40' + 2x10' à 80% VMA avec 10' entre les 2 séries. Entre 2 averses le soleil brille de sa pâle intensité hivernale.

Pour autant c'est le vent qui me retient de sortir, ainsi que la violence des averses de ce matin. A voir si en fin d'après midi je peux caser cette sortie.

Soir: 1 entrecôte, salade, fromage, pain, vin, macarons ladurée

Histoire de passer une soirée sympa je loue un DVD qui s'avère être terriblement triste, Revolutionary Road avec Di Caprio et Kate Winslet. 2h de choses pas marrantes, arrosées d'une fin des plus glauques, bref le moment de détente initial se transforme en sinistrose.

Du coup à 23h j'abandonne l'idée d'aller courir.

mercredi 24 février 2010

24 Février

Matin: 3 biscottes beurrées, 1 verre de lait, 1 pomme

Poids stable. Les odeurs de peintures m'ont complètement saoulés toute la nuit. A peine réveillé je mets mes habits multicolores pour une 2em couche libératrice.

Midi: rillettes de thon, soja, 1 yaourt, 2 kiwis

Je passe du bleu au rose, et du rose au bleu, plus j'avance plus j'ai l'impression qu'il reste des milliards de petits détails sur lesquels il faudra repasser. Comme dit la sagesse populaire le diable se cache dans les détails.

Je termine vers 16h le temps de troquer ma tenue de footing entre 2 averses. Je fais 30' en mode lent suivi de 20x100m à 100% de VMA.

La série d'endurance est une torture, je me sens lent, pas du tout en aisance respiratoire. Côté FC c'est une boucherie à 156 bpm de moyenne et une pointe à 171 bpm tout ça pour faire du 11km/h de moyenne c'est pourtant pas le Pérou...

Pour le parc Monceau, et malgré la pente, ça fait beaucoup. Je ne sais pas ce qui me fait le plus de mal entre les émanations de peinture et le manque de viande rouge de ces derniers jours.

Voir les 2.

Par contre dès que je passe en mode 100% de VMA j'ai de meilleurs sensations. La FC ne monte pas trop et j'arrive à faire ma série à 15,7km/h de moyenne pour une FC max de 175 bpm.

Preuve s'il en est que je suis beaucoup plus à l'aise sur la vitesse qu'en endurance pure.

Soir: petites douceurs italiennes, salade, fromage, pain, Champagne rosé

Je fête le retour de ma femme avec un champagne rosé pour les filles. Très bon, sucré à souhait, peu acide, un brut de très bonne tenue.

mardi 23 février 2010

23 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 2 clémentines

Légère remontée à 73kg, étonnant avec le footing d'hier mais bon il faut le prendre avec philosophie.

Je m'attelle à ma tâche de peinture, mais pour aujourd'hui la peinture bleue ne veut pas se fixer au mur correctement, je tartine façon peu élégante pour arriver à un piètre résultat et liquider mon pot sans même avoir fini.

Au bord du désespoir je sors m'oxygéner le cerveau.

Midi: 1 sandwich végétarien, 1 soupe de légumes, 1 yaourt au coulis, 1 pomme

Je déjeune dans une boulangerie du quartier. Les sandwichs sont extraordinaires et bon marchés. Mon végétarien est un vrai régal pour les papilles avec ses légumes assortis, sa feta, et son huile d'olive.

Après être retourné chez Casto et pu constater l'inutilité de leur conseil, la mauvaise qualité de leur matériel (les rouleaux sont nullissimes) et surtout les prix exorbitants je me dirige chez Heulin Color que je croyais réservé aux pros.

Et pas du tout! J'ai pu obtenir un vrai conseil de professionnel, du matériel de qualité et surtout là même peinture que chez Casto, moitié prix... Et même 10% de remise en tant qu'habitant du quartier. Je m'en veux de ne pas avoir pensé à eux plus tôt.

Au finale je fais la pièce bleue de A a Z en moins de temps qu'il ne m'avait fallu pour faire juste les bordures. C'est dire qu'un matériel de qualité change complètement la donne.

Soir: Jambon, flageolets, 1 yaourt, 1 pomme

Soirée Docteur House, avec la télé qui flanche toutes les 30s. La pauvre, au bout de 10 ans il faut croire qu'elle a besoin de prendre un retraite bien méritée.

lundi 22 février 2010

22 Février


Bonne nouvelle, je passe à 72,8kg. Cela fait plus de 2 mois que je n'étais pas passé sous les 73kg au gré des bons petits repas des fêtes de fin d'année et des première semaines d'entrainement pour le semi.


J'avais un peu peur qu'àprès ce week-end un peu agité le poids serait reparti à la hausse, heureuse nouvelle donc.

Pour ce week-end justement j'ai démarré la peinture des chambres d'enfant, et fait un soirée entre anciens collègues motivée par le retour d'un ami expatrié en Malaisie. Grandes et longues discussions en perspectives comme au bon "vieux temps".

Pour aujourd'hui, la journée démarre par une séance de retouche des murs de chambre que je suis en train de repeindre et des plafonds. Je passe un sacré temps à faire les radiateurs.

Midi: mozarella di buffala, tomate, batavia au parmesan, saumon façon sashimis, 1 yaourt, 1 pomme, pain, 1 verre de vin

Je suis passé au Super U faire un ravitaillement des plus nécessaires ainsi que d'acheter des petits pinceaux pour les finitions. Du coup le repas de ce midi est équilibré mais chantant, j'avais envie de japonaiseries pour ce midi avec 1/2 darne de saumon et de la sauce soja l'affaire est conclue vite fait à moindre coût.

Je passe l'après midi dans un ambiance rose bubble gume accompagné du groove de radio Nova et termine à 19h la chambre des petites princesses. Demain matin je fais les retouches et m'attaquerait à la chambre du grand prince.

Soir: veau mitonné, haricots verts, 1 yaourt, pain, vin, 1 pomme.

Je ne me suis pas lavé depuis 2 jours, ha ha ha, c'est la fête! Cela me rappelle les journées pyjamas de mon enfance le dimanche et/ou le mercredi.

Dans l'immédiat c'est un début de soirée tranquillou à l'écoute d'un vieux Tinderstick qui m'invite au rêve.

Pour une raison inconnue je suis tout courbaturé des jambes depuis ce matin. Un peu comme dans un état grippal, mais que des jambes... ce qui n'arrange pas mes affaires puisque j'avais l'envie de courir ce soir.

Je sors malgré tout et démarre un circuit initialement prévu de 1h30 mais je dois me rendre à l'évidence, je me traîne comme un vieux mammouth, mes pieds pèsent 3 tonnes chacun et je n'arrive pas à stabiliser la fc à un rythme bas malgré ma faible allure.

Bref c'est loupé pour ce soir. Je 2 parcours de 5 km et rentre à la maison, déçu comme tout.

Pour me consoler je me fais un bon bain bien chaud avec option lecture de revue. Tout mon corps se détend je me sens vidé, épuisé.

Et pourtant il n'est que 23h... Je termine la soirée en compagnie de Nancy Sinatra et Lee Hazelwood, y'a pire.

vendredi 19 février 2010

19 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 orange.

73kg, stable. Petite promenade dans les rues pour déposer les uns à l'école et les autres à la halte garderie. C'est agréable de passer du temps avec les enfants.

Midi: Assiette de crudité, soupe de potiron, 1 fromage blanc, 1 smoothie

La journée est longue, très longue. Je me sens fatigué toute la journée, pas physiquement, juste envie de dormir. Du coup le fait de terminer tard n'arrange pas les choses.

En fait je me rends compte que je ne prends plus du tout de temps de pause depuis que j'ai arrêté de fumer. La journée est donc un long marathon entrecoupé par le déjeuner.

Soir: 2 oeufs, haricots verts, 1 yaourt, 1 poire, 1 verre de vin.

Le diner se veut volontairement léger et à l'écoute de la flûte enchantée et d'un disque d'Eric Satie. La pièce est remplie d'une douce quiétude qui me permet de m'évader le temps du repas.

C'est le 3em jour du carême, je continue de me focaliser sur l'essentiel à tout point de vue. Côté alimentaire, j'ai remplacé le plat protéine du midi par une bonne assiette de crudité. Aucune sensation de faim ne vient me tenailler pour autant.

Je scrute les assiettes de autres personnes, c'est effarant. Aucun plateau repas n'est équilibré et pour autant personne ne semble y prêter attention. J'ai envie de les aider à manger mieux, mais c'est peine perdue.

Toute la journée, c'est l'autre qui est le point principal d'attention. Je ré-apprends à écouter l'autre. A ne plus parler que de moi, à ne plus pérorer. Je souhaite également enlever toute la véhémence de mes propos.

Peut être que l'autre à raison. Sans doute même.

Ce soir la musique m'aide à prendre conscience du vide qui est autour de moi. Elle l'enrobe. Même s'ils m'ont appelé ce soir, ma petite famille n'est pas là. Ils me manquent déjà.

J'appelle ma mère. Elle est là, et elle me parle, cela me fait du bien.

Plus que 37 jours pour apprendre à se maîtriser et se libérer de toute dépendance. 37 jours pour reprendre le contrôle d'une vie d'opulence centrée sur soi-même.

jeudi 18 février 2010

18 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 orange

Suprise à 73 kg ce matin. Cette nouvelle a le don de me mettre en joie pour au moins 5'. Le métro est évidemment bondé car il y'a évidemment un problème quelque part.

Midi: Soupe de carottes, Salade de crudité, fromage blanc, 1 pomme

Je poursuis ma quête du carême, à la recherche de l'essentiel en bannissant le superflu. L'exercice est très intéressant lorsqu'on l'appréhende réellement. Il n'est pas tout de manger léger, encore faut il savoir pourquoi.

Je cours toute la journée et termine la par un Montreuil-Levallois inutile à souhait vu que mon rendez-vous ne vient finalement pas. Que du bonheur.

Soir: Blanquette de veau, carottes, pâtes, 1 yaourt, 1 verre de vin, 1 orange.

Je constate avec ravissement que l'air est très doux ce soir, ce qui me permet de faire une sortie en mode tranquille.

Après 30' de footing le long du parcours de la boucle du 17em, j'enchaine avec 10x100m à 90% de VMA. La palissade du parc cardinet est en plein travaux du coup mon terrain de jeu est inaccessible, ce qui m'amène à improviser une longueur d'à peu prêt 100 m le long de la rue des moines.

dimanche 14 février 2010

14 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 poire

73,8kg le poids est stable. A un niveau élevé mais stable.

Je retourne fermement le compost qui a tendance à geler. Les pauvres petits vers de terre doivent être morts de froid. En tout cas je n'en croise pas des masses.

En revanche je n'arrive pas à me motiver suffisamment pour sortir courir. Tant pis pour ce matin on verra ce qu'il en est cet après-midi.

Midi: onglet de veau, flageolets, pain, vin, fromage, 1 poire

Pendant que les uns dorment et que les autres regardent Harry Potter, je parts faire une sortie ravigotante direction le bois de Boulogne. L'air est frais mais pas trop, je suis à mon aise sur cette séance en endurance fondamentale. Le soleil brille au loin et projette une magnifique luminosité dans les arbres encore enneigés.

Tout est calme. .Les gens se promenent mollement au grè de leur digestion tandis que les chiens et les enfants gambadent gaiement.

Je fais 1h en endurance fondamentale que j'enchaine avec 3x5' à 80% et 5' de récupération pour un total de 1h30 de petits plaisir.

La vitesse me manquait, tout comme cette sensation d'aisance physique. Plus le temps passe, plus je suis convaincu de ne pas être un marathonien dans l'âme. C'est la vitesse qui me grise, cette sensation de légèrté, de dépassement de soi, d'être loin, très loin.

13 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 2 clémentines

La neige tombe sans discontinuité sur Paris. Quelques coureurs tentent une sortie pour affronter les trottoirs verglacés.

Je parts au ravitaillement de course. Arrivé au marché je me laisse porter par les étales et tombe sur une langue de veau que je me verrai bien faire poellée dans les jours à venir.

Midi: Blanc de dinde, haricots verts, 1 part de fromage, pain, 1 verre de vin, 1 pamplemousse

Pour conjurer le sort je passe l'après-midi à faire de la cuisine. Au menu, pain, panetone, raviolis chinois.

Soir: Raviolis chinois, salade, 1 part de fromage, pain, 1 orange.

Les raviolis sont délicieux, croquant et parfumés à souhait. Une recette que je maitrise bien maintenant.

En fin de soir, je me lance dans la confection d'une blanquette de veau pour la semaine.

jeudi 11 février 2010

12 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 2 clémentines

C'est le grand retour des fruits à la maison, joie et bonheur dans mon corps. Côté poids c'est également pas mal avec un 74kg de bon aloi en ces lendemains de course.

Le stress semble parti et cette semaine sans footing me permet de prendre du bon temps le soir tout en reposant mon pauvre corps.

Ce week-end sera sous le signe de la reprise de la préparation au semi de Paris. Si la météo le veut bien puisqu'avec des températures négatives comme en ce moment et/ou des trottoirs verglacés je risque d'avoir du mal à sortir aussi souvent que requis.

Arrivé à Saint-Mandé, je suis pris d'une irrésistible envie de chausson aux pommes que je contente à la boulangerie du coin. L'appel est fort et je cède à la tentation le long du chemin qui me mène au bureau.

Midi: filet de rouget, légumes, fromage blanc, 1 part d'applestrudel.

Dans la série "ma cantine est formidable", nous avons droit à un délicieux applestrudel qui vient égayer notre repas.

En fin d'après-midi un pot de départ est organisé en l'honneur d'un presta qui part vers de nouveaux horizons. Le bougre aura tenu 2,5 ans, chapeau bas.

lundi 8 février 2010

Semi-marathon de Paris

Le parcours du semi-marathon de Paris nous fait découvrir l'est parisien. Départ et arrivée au château de Vicennes.

Le profil du parcours semble simple à appréhender avec un déroulé jusqu'au km 12 suivi d'un faux plat ascendant de 6km et enfin un grand défouloir en faux plat descendant (1%)

Reste donc à gérer les 6km de montée à la fois côté physique et mental puisque 6km, ... c'est long. Il m'est d'avis qu'une bonne proportion des 27 000 coureurs doivent laisser tout espoir de terminer la course à ce moment là.

10 km planet jogging

Les 10km de planet jogging on lieu au bois de boulogne autour du 25 Avril. Le début du printemps coïncide avec une météo printanière sans les chaleurs accablantes de fin de saison.

Côté graminées par contre ça commence à voleter dans les airs du bois, du coup mieux vaut s'armer d'anti-staminiques pour les plus sensibles.

Le parcours (référence 2010) est roulant
avec une petite subtilité au 8em kilomètre puisque l'on doit gérer une descente à 3% enchainée avec une pente à un peu plus de 2% sur 1km.

Une fois ce passage franchi, plus rien ne peut arrêter le déroulé jusqu'à la ligne d'arrivée.

8 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 pomme

75kg tout rond ce matin. Quelle déception... même s'il est de coutume que je prenne du poids le lendemain d'une course, faire un bond de 1,3kg c'est énorme.

Mais bon passons outre.

Midi: Crudités, Filet de sol, salsifis, 1 pomme

Aucun plaisir à cette journée. Rien ne se passe comme je le souhaite et la projection du déroulement de demain laisse craindre le pire. J'ai hâte que tout ça se termine.

Soir: Soupe de tomate, 1 yaourt, compote de fruits, vin

Mon gentille femme m'a préparé un repas light de circonstance ce qui n'empêche pas la sensation de ballonnement. Je ne comprends pas ce qui se passe en ce moment.

Pour ce qui est de la course d'hier, ce qui me marque le plus c'est la sensation de temps. En effet, je ressentais peu la vitesse puisque passé le km 3, j'étais intégré à une cohorte de coureurs allant au même rythme que moi peu ou prou.

En revanche le défilé les panneaux d'affichage des distances parcourues était remarquable. A cette allure, le temps et donc les distances passent vite. J'ai déjà eu cette sensation à la dernière course du 17em.

Pas le temps de s'ennuyer contrairement à la course du chateau de Vincennes où là les 1h03' m'ont paru interminables...

Il faut dire que l'entrainement joue aussi pour beaucoup puisque les sorties de 45' sont habituelles avec ce programme.

A voir par contre si sur le semi-marathon je ne suis pas gagné par l'ennui.

En attendant je compte bien profiter de cette semaine de relâche pour me reposer.

dimanche 7 février 2010

7 Février - Foulées de Vincennes

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 pomme

Tout commence par un levé à 7h30 pour que le corps ait le temps de se réveiller en douceur, s'ensuit un bon bain avec savonnage abondant pour continuer le réveil.

Le petit-déjeuner est léger et pris en douceur pour bien digérer.

S'ensuit un choix vestimentaire cornélien puisque dehors il bruine légèrement, ce sera donc casquette et gants. Je prends ma ceinture cardio que j'ai du mal à ajuster, toutes les positions me compressent, m'oppressent. A croire que je suis tendu.

Du coup je prends le parti de ne pas mettre la ceinture cardio qui de toute façon m'est peu utile durant les courses.

Dehors il fait très frais et les rues sont vides. Je mets mon camioneur de rechange dès à présent par dessus mon coupe-vent.

Arrivé à Vincennes nous nous retrouvons dans le sas de départ avec mes amis de toujours, la troupe est presque au complet, tout va bien.

Au départ de la course les gens vont vite et je me vois dépasser par une bonne proportion de coureurs.

Pour ma part la tactique est très claire et je la suis scrupuleusement, la jouer tranquille sur les 2 faux plat, dérouler librement dans les parties plates.

Les 2 premiers km sont donc fait à 11,7km/h histoire de monter gentiment en FC et de laisser passer le premier faux plat.

A partir de là je démarre et m'accroche à 12,7km/h jusqu'au km 5 ce qui me permet de rattraper la plupart des personnes qui, après avoir fait 2km d'effort en montée, se sont retrouvées épuisées sur la grande ligne droite.

Sans oublier tout ceux qui ont tenté de doubler en prenant les chemins sableux pour les chevaux... ha ha ha.
A croire que les leçons de l'année dernière ont bien été retenues!

Au point de ravitaillement je prends un gobelet d'eau que je bois à moitié, l'autre moitié pour m'en asperger le visage. Je prends également quelques pruneaux que je boulotte tranquillement sur tout le 5em km.

Un panneau m'indique le temps de passage de 21'20 à 4,5km. Les jambes sont là, le souffle est bon, bref la vie est belle.

2em faux plat, sur 2 km. Là mes compères semblent visiblement plus aguerris que les précédents, et le rythme du peloton ralenti globalement comme par enchantement.

Nous sommes à une moyenne de 12,4km/h jusqu'au km 7. A partir de là les esprits s'échauffent puisque les 3 derniers km sont plats. Je sens monter l'assaut de derrière et je me rends compte rapidement que mes petits camarades m'entrainent dans des vitesses que je ne pourrai pas tenir longtemps à plus de 14km/h.

Je calme donc le jeu et m'installe à un rythme de croisière autour de 13km/h.

Le km 9 salvateur arrive enfin. Dernière petite côte, puis le fameux panneau de Vincennes nous accueille pour un sprint final.

Comme dans un rêve une voix s'élève pour m'encourager, c'est Julie qui est venu pour nous donner un peu de bonheur, et cela fait chaud au coeur.

L'affichage à l'arrivée m'indique 47'38", ce qui donnera 47'09" en temps réel soit 1'30" de mieux qu'en Novembre. La fête!

Ma petite femme d'amour me passe un coup de fil pour savoir comment s'est passée la course, je nage dans le bonheur!

Mes amis sont là aussi, tout le monde semble satisfait de son temps hormis la pauvre Guéna qui a du faire un break en plein parcours pour cause de "ça va pas dans le dedans de mon corps".

Tout le monde se sépare alors que l'étonnant vétéran Valerio PUCCIANTI, 88 ans, termine en 1h17. Respect.

Côté statistiques, mon forrunner m'indique les moyennes suivantes:
  • 15% à 11,7 km/h
  • 70% à 12,7 km/h
  • 15% à 13,4 km/h
Ce sera ma première vraie réussite à Vincennes avec maintenant en ligne de mire le semi-marathon.

Midi: crevette, pain, beurre, Noix de saint jacques, haricots verts, 1 part de fromage, 3 crêpes!

No limit ce midi, ce qui est de loin le plus grand plaisir de l'après course.

Soir: Tomate, mozzarella, gros, sel, huile d'olive, 1 yaourt, 1 pomme.

Je ne ressent pas spécialement de fatigue mais me laisse pour autant envahir par un sommeil réparateur. Coucher pas trop tard la tête pleine de sensations de course incroyables.

samedi 6 février 2010

6 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 pomme

J'ai eu du mal à dormir cette nuit sans doute lié à la course de Dimanche. Aucune appréhension sur le sujet mais plutôt une revue du parcours. Je laisse mon esprit vagabonder et rassemble les souvenirs de la course de l'année dernière.

Je revois le départ avec les 2 allées, le rythme à l'arrière est lent et la route étroite, ce qui amène à doubler par les contre-allées qui sont au début tapissées de bois et d'herbe (donc glissante car gadouilleux et peu stable) puis sableux pour le passage des chevaux (donc épuisantes).

Il vaut donc mieux se mettre pas trop au fond pour ne pas avoir à slalomer sur les 3 premiers kilomètres et vider son capital fraicheur.

Les 3 premiers kilomètres donnent donc le ton de la course. Pour le reste, la course est en faux plat ascendant, la gestion est donc primordiale pour éviter de se griller trop vite.

Une course plus technique qu'il n'y parait, où la gestion des premiers kilomètres est indispensable.

Pour l'heure, je suis à 74,5 kg pour le 3em jour consécutif. Je ne suis pas spécialement en joie à cette annonce, même si j'ai conscience d'être moins rigoureux ces derniers temps côté alimentaire ajouté au fait que je sors en moyenne 1 fois de mois par semaine.

Bref, tout ça pour dire que la petite sortie de ce matin était salutaire. Je fais 20' en endurance fondamentale au parc Monceau que j'enchaine avec une série de 5x300m à 100% de VMA.

Cet exercice issus de ma préparation du 10km précédent est très vivifiant, j'aime la sensation de vitesse prise sur 1' ainsi que la liberté de mouvement procuré par la distance.

Midi: Poisson pané, carottes, haricots, salade de fruit

Déjeuner chez Flunch place de clichy, l'endroit est joliment décoré et on y mange de manière simple pour peu cher. J'arrive à manger équilibré ce qui n'est pas vraiment le cas l'immense majorité de nos voisins qui associent frites, et chantilly en grande quantité de préférence.

Pour l'atelier pain de ce week-end, je prépare un pain à la farine de chataigne et au cumin. La pâte est souple et s'avère délicieuse en goût. Prenant leçon du pain de la semaine dernière je passe de 20g à 15g de sel pour 1kg de farine ce qui est largement suffisant.

Je me lance dans l'étude du parcours de demain

pour repérer les élévations:

Les points de vigilances sont assez clairs, 2 faux plats entre les km 1 et 2 puis de 5 à 7. Le reste est effectivement roulant.

Du coup je compte gérer profiter des 2 premiers km pour monter doucement en FC avec comme objectifs de ne pas dépasser 160 bpm.

Puis de dérouler jusqu'au km 5 en faisant l'effort jusqu'à 170 bpm max. Ravitaillement et retour au calme entre km 5 à 7 en maintenant une FC vers les 166 bpm.

Dernière partie, c'est là que ce fait le chrono. Si tout va bien, je suis en mode "no limit" sur cette partie, à priori vers les 175 bpm si tout va bien et que j'ai bien géré l'affaire au préalable.

Cela devrait donner une course bien sympathique.

Soir: Pâtes, volaille, 1 part de fromage, pain, vin, grillé aux pommes/mangue.

Ma petite cousine & son chéri nous on rejoint pour l'apéritif, dommage qu'ils ne puissent pas rester plus tard, j'adore ces 2 là.

Nous en profitons pour déguster le pain à la châtaigne qui s'avère fin, et savoureux. La cannelle n'est pas trop envahissante, et le sel dosé à souhait. Un régal.

Pour ce qui est du pain complet aux céréales, c'est également un succès. Les proportions sont enfin maitrisées, ainsi que la cuisson!

vendredi 5 février 2010

5 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 pomme

2 gastroïdes et 1 barbouille sur 5 à ce matin. Joli score, pourvu que j'y échappe sinon cela risque de compliquer le déroulement de la course de Dimanche.

Je dépose un costume au pressing de l'avenue de Clichy, le monsieur pianote sur un écran, me sort une facture immédiatement et me dit à Lundi.

Simple, rapide, soigné, la classe. En tout cas cela change de l'image traditionnelle de la petite dame à peine aimable qui met toujours 2 plombes à retrouver les vêtements.

Midi: Assiette de crudités, Poisson, blé et légumes, fromage blanc, 1 pomme

La plupart de mes collègues se font un restaurant africain à Montreuil. Partis à midi je les vois revenir vers 15h certains passablement éméchés et pour la plupart peu enclin à reprendre le travail.

16h30, les premières pauses démarrent et à 17h il faut que l'on arrête tout pour faire une photo d'équipe.

Et dire que la plupart de ces gens là sont particulièrement véhéments à propos des 35H... ça laisse rêveur.

Soir: gratin de pâtes, viande hachée, salade, 1 yaourt, 2 crêpes, vin.

L'air est particulièrement doux ce soir, on se croirait au début du printemps. Pour autant je ne sorts pas afin de me reposer et de profiter demain d'un terrain plus meuble.

jeudi 4 février 2010

4 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 poire

Je parts plus tôt que d'habitude et pour autant n'arrive pas plus tôt à mon poste de travail. Comme quoi la pratique des transports en commun n'est pas une science exacte.

Déroulée de journée sans encombre si ce n'est la forte proportion de personnes malades autour de moi.

J'ai hâte d'aller courir pour expier tout ça.

Midi: assiette de crudités, poisson, légumes, fromage blanc, pomme

J'attire l'attention de mes collègues concernant leur pratique alimentaire hasardeuse, puisque la plupart tombent dans le piège du riz associé aux petits pois, avec du pain bien entendu.

La bonne blague, pour la peine c'est retour en escalier pour tout le monde!

Soir: Pâtes à la carbonara, 1 cuisse de poulet, 1 yaourt, 1 pomme

Une fois n'est pas coutume c'est madame qui est de sortie ce soir, je me repose tranquille le chat confortablement blotti dans le canapé, avec double épaisseur de couette.

Au programme, lecture, lecture et un verre de Saumur Champigny, "Petit Saint Vincent". Doux, rond, un vin de Loire comme je les aime. Un régal.

mercredi 3 février 2010

3 Février

Matin: 2 crêpes sucrées, 1 verre de lait.

74,8kg à ce matin, c'est sûr que la chandeleur n'arrange rien à la richesse alimentaire de la période. Je comprends de mieux en mieux le sens et surtout l'intérêt du carême à venir.

La grêve de la SNCF le mercredi se traduit par un léger accroissement de la densité sur le trafic ferroviaire, sans plus et c'est tant mieux.

Arrivé au bureau je suis pris d'une crise de "y'a rien qui va" comme cela faisait longtemps que je n'en avais pas eu. Le problème n'est même plus de savoir si l'herbe n'est pas plus verte ailleurs que de se dire qu'en fait elle n'est pas verte du tout.

Une reconversion dans le monde végétal serait de bon aloi.

Midi: 1 salade de crudités, canard, lentilles, fromage blanc, 1 pomme

L'après-midi se passe nettement mieux que la matinée, ce qui n'est pas très dure en soit.

Soir: 1 cheesburger, colsaw, 1 part de crumble, 2 bières

Diner dans le quartier avec des amis, la discussion porte sur les élections étudiantes en ile de france. Les forces en présence sont les mêmes qu'il y'a 10 ans, le manque d'envie de gagner aussi... Bon courage les p'tits loups

lundi 1 février 2010

1er Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 poire

Je stagne autour de 75kg depuis maintenant 5 mois... ça en devient lassant même si actuellement la cause vient à mon avis du changement d'entrainement lié au semi.

Je vais cependant tâcher d'être plus vigilant à l'avenir sur l'alimentation.

Midi: 1 soupe, suprême de volaille, légumes façon asiatique, fromage blanc, 1 pomme

Ventre ballonné, humeur dans les chaussettes, journée en réunion, la semaine commence bien.

Soir: Poulet aux oignons, 1 yaourt, litchis

Sortie nocturne dans les rues de Paris. J'ai la tête ailleurs, sans doute en lien avec les soucis de santé de ma petite femme d'amour.

J'enchaine 40' le long du bld pereire avec une série de 10' à 80%+10' à 75%+5' à 85% avec 5' de footing entre chaque le long du parcours de la boucle du 17'.

Même les séries en côte ou en descente ne me vide pas la tête. Malgré un chien récalcitrant, je presse le pas pour rentrer, il est déjà tard puisque minuit passé.

La maîtresse du chien m'assure qu'elle est gentille. Je n'en doute pas, par contre que pépette est en train de se précipiter sur moi est aussi un fait avéré.

La maîtresse de pépette prend conscience que je ne suis pas prêt à me laisser dévorer et que mes mizuno vont bientôt atterrir sur la truffe certainement humide du sus-dit mastodonte.

Nous concluons d'un commun accord qu'il vaut mieux en rester là, et Pépette est finalement rappelée à l'ordre ce qui évite tout désordre sur la voie publique.