15 Octobre

Les préparatifs pour le bon petit repas de ce soir avancent. Un saut chez le podologue/ostéopathe pour récupérer mes mizuno et leurs supers semelles qui rééquilibrent ma posture.

J'en profite pour faire parts au praticien de douleurs aux trapèze depuis quelques temps déjà au point de me voir bloqué Jeudi toute la journée. Il me manipule un peu la nuque et là craque puis craque, il me débloque. 

En une fraction de seconde le souvenir de tous les récits de patients qui finissent aux urgences me viennent à l'esprit. Le temps de me remettre de mes émotions et de passer en revue les différentes sensations à la recherche d'un quelconque vertige et hop je suis dehors tout va bien le soleil brille.

A priori tout va bien je peux aller faire mon marché. Ma nuque est dégagée, je me sens complètement apaisé. 

En milieu d'après-midi j'enfile mes runnings pour une série de 20' + 12*100m à 100% de VMA au parc Monceau qui va devenir mon nouveau lieu d'entrainement en préparation de la boucle du 17em qui auront lieu le 20 novembre prochain.

Le parcours est fait de 2 boucles avec 1,2 km de grimpette depuis Guy Moquet jusqu'en haut de la rue lemercier. Le reste est soit plat soit en descente.

Mon record sur ce parcours date de 2009 avec 48'31" arrachés à 78,8kg et 8 semaines de préparation à raison de 3 sorties hebdomadaires.

Pour cette année je me lance dans 5 semaines de préparation avec au mieux 2 sorties par semaines et 82kg à soulever. Je vais donc compter sur ma fraîcheur et une bonne gestion de la course pour faire au plus 50'.

La semaine dernière je me suis fais un mini test VMA avec 3' à fond, ce qui m'a valu une projection de 15,3km/h (contre 14,8 il y'a 6 semaines, comme quoi les sensations reviennent...), du coup je tente la série du jour avec des 100m à 25'' en côte histoire de me renforcer.

Contre toute attente je me fais des séries à 21"30 soit 16,9km/h avec une sensation de légereté incroyable. 

Côté FC c'est par contre n'importe quoi puisque je suis incapable de descendre en dessous de 157bpm pendant mon jogging alors que je plafonne à 167bpm pendant ma série de 100m en côté.

Un jour il faudra que quelqu'un m'explique à quoi est due cette incohérence cardiaque, sans doute la fatigue.

La semaine dernière le facteur m'a déposé mon UltraFondu magazine qui me fait toujours autant rêver. On y parle de longues, très longues courses, en distance ou en temps. Mais aussi de paysage, d'histoire" d'hommes" et de dépassement de soit. La lecture de ces récits sont comme ces voyages qui donnent de nouveaux horizons.

Lundi soir nous allons écouter Lisa Ekdahl qui sera au Casino de Paris, promesse d'un moment de douceur entre pop et jazz.

Dans un registre pas si éloigné j'ai réécouté Azul de la belle Héléna Noguerra, en association avec Philippe Katherine. Un pur moment de détente et d'apaisement pour ces chansons qui reviennent régulièrement en tête depuis maintenant plus de 10 ans.

Généralement le signe avant coureur d'un besoin de vacances...

3 Octobre

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, muscat
82.9kg, comment j'ai pu faire un temps pareil dimanche avec tous ces kilos en trop... pff bon ok sans le resto et tout ça je dois être plutôt vers 81kg ce qui me fait quand même un bon 7-8kg de trop.

Midi: plat de légume, 1 yaourt, 1 pomme
Aucun commentaire jusqu'à nouvel ordre sur le déroulement des journées. C'est franchement pas la peine.

Soir: 1 paupiette nature, petit pois, pain, vin, fromage, 1 yaourt, muscat
Sympa les réunions tous les Lundi de 18 à 20h. Je pense que je vais pas y assister très longtemps surtout vu la tournure quasi dantesque de la 1ere. Retour à la maison tard, pour à peine le temps de diner avant de m'y remettre.

Mercredi c'est soirée entre hommes, pas très régime en principe. A voir si je peux caler un petit footing demain soir, sinon bin ... tant pis.

2 Octobre - Course de Paris Centre Nike

Elle allait être belle cette journée après une pasta party de rigueur hier soir, un levé à 7h30, puis 45 puis 8h avant d'aller prendre un douche rapide.

En fait tout allait bien jusqu'à 8h37 où je me suis rendu compte que la course de Paris Centre démarrait à 9h et pas à 10h... De là léger mouvement de panique, Palais royal n'est pas loin mais quand même... Bus ou métro ou vélo, le choix est vite fait et je dévale la rue de Rome à toute allure sur mon vélib. Pour autant cela ne suffit pas et j'arrive sur le village pour prendre possession de mon dossard et de la puce avec 20' de retard.

L'équipe me fait comprendre que c'est un peu foutu, ce qui ne me va pas parce que j'ai besoin de la faire cette course. Pas pour faire un temps mais uniquement pour la faire, me sentir bien physiquement, avoir cette discussion intérieure que je dois gérer dès le 6em km, entendre la foule applaudir au loin et me lancer dans les 300 derniers mètres les plus importants de la course.

Bref j'insiste un peu et obtiens le fameux sésame, par contre à 2' prêt la ligne de départ n'existe plus, je me lance donc dans un parcours improbable en suivant les marques au sol, je suis hors temps, hors course, devant moi l'infini, j'adore.

1er kilomètre, je croise le 1er qui me passe devant, et me largue littéralement, c'est impressionnant à voir. Au delà du spectacle qui m'était offert l'effet immédiat fut que les passants m'ont pris pour le 2em de la course et font des photos.

La joie fut de courte durée et les gentils bénévoles me ré-ouvrent les voies fermées et m'indiquent le chemin du 1er tour. Je croise un couple qui a également cru que le départ était plus tard. On s'encourage mais au fond de moi tout va bien puisque j'évite ainsi les 1er kilomètres à slalomer entre les concurrents, et la cadence infernale imposée par la tête du peloton.

En fait j'ai Paris pour moi tout seul et c'est une joie en soi surtout vu le magnifique soleil qui inonde Paris. De temps à autre je croise le peloton sans connaitre l'avance de celui-ci, mais petit à petit je sens que je me rapproche.

Il faut dire que plus aucune stratégie ne compte, je comptais partir en paix et me faire une promenade de santé, et me voila à dévaler les rues à 13km/h en me disant qu'une fois le peloton rattrapé je pourrai ralentir. Sauf que le peloton est quand même loin, mais je tiens mon allure et maintien ma FC à 94%.

4em km, je me perds à la Bourse, plus aucune indication et une immense ligne droite vers Vincennes qui me semble louche... le grand serpent n'est pas loin et aucun gentil bénévole pour m'aider, du coup je coupe dans l'idée de rejoindre mes camarades pour moins me sentir seul.

En fait de couper je me retrouve pas loin du km 7 avec des coureurs qui sont vers 12km/h de moyenne ce qui me permet de reprendre un peu de fraîcheur. Tant pis pour les 10km, reste plus qu'à tenir jusqu'à la ligne d'arrivée maintenant.

Les sensations sont bonnes, les jambes suivent étonnamment bien, par contre le coeur/souffle a du mal. Le manque d'entrainement (5 sorties en 5 semaines, y'a pas de quoi pavoiser) est bien sur pour quelque chose, la gastroisation des jours précédents aussi.

Mais pour autant cela tient, je vois arriver le fameux panneau 9km "Maintenant vous savez pourquoi vous êtes là", on entend la clameur qui enfle depuis la place du palais royal.

Je sens le sang qui se répand dans tout mon corps, mes tempes qui battent la mesure, il fait chaud et je tape déjà à 95% de FCM, mais je peux monter en puissance pour les 500 derniers mètres. Je pousse donc un peu, les passants nous encouragent à nous dépasser ça tombe bien.

Au final 7,22km en 32'33'' soit 13,3 km/h de moyenne. Je suis le premier surpris par ce temps, et curieux de savoir ce que cela aurait donné sur 10km.

A la fin de la course je croise un ami et sa bande de joggueurs, nous allons boire un verre pour refaire la course, puis j'enchaîne avec un restaurant en famille, avec des filets de rouget et un pichet de vin du languedoc pour relever le tout. Pour le dessert un crumble pomme/annanas avec sa boule de glace achève le repas en beauté.

S'ensuit une après-midi famille, parc, jardinage, visionnage de Iron Man 2 avec mon fils, soit dit en passant bien plus sympathique que la critique n'avait voulu l'entendre à sa sortie.

Bref une vraie bonne journée.

La prochaine course est prévue pour le 20 Novembre, au choix les foulées du 17em, ou le semi-marathon de Boulogne, mais bon vu le délai de préparation je pense plus raisonnable de faire les foulées.

Dans l'immédiat c'est 1 semaine off (ce qui ne va pas trop me changer en soit...) et reprise des hostilités à partir du we prochain.

Cette fois c'est sûr les affaires reprennent. Au passage le blog change de look, et se consulte aussi au format mobile.

28 Septembre

Journée à la Défense, ce qui me permet de travailler hors ligne, en paix donc. C'est fou comme le bruit et la chaleur peuvent m'irriter.

Alors bosser dans un staff entouré de commerciaux qui exultent de joie à longueur de journée c'est une grande leçon de retenue pour me concentrer sur mon sujet.

J'ai hâte de voir la suite de Hung qui passe sur Série Club. Le personnage de Jane Adams est très attachant.

Toujours pas de footing pour ce soir. Grosse fatigue, pas d'envie, je me serai bien fait une petite sortie en amont de la course de Dimanche. On verra bien .

27 Septembre

Pour reprendre pied je me donne des objectifs simples et atteignables que ce soit en sport ou d'un point de vue régime.

Tout d'abord reprendre une alimentation saine et équilibrée, ce qui devrait m'aider à sortir de cette gastroisation lattente.

Ensuite repartir sur un programme de course à pied humble me permettant de reprendre des bonnes sensations sportives et va m'accompagner dans la perte de poids.

Pour la course de Dimanche de Paris Centre, pas d'objectifs de temps. Finir, et donner le meilleur de moi-même compte tenu du contexte et de la préparation allégée (à peine 5 semaines, 1 à 2 sorties par semaine).

Enfin reprendre un rythme de sommeil et une vie familiale normale pour reposer le corps et l'esprit. Je me rends compte également à quel point la mise à jour de ce blog fait parti de l'équilibre.

Reprendre donc aussi la mise à jour du blog.

La meilleure façon d'avancer a toujours été de mettre un pas devant l'autre après tout.

26 Septembre

Tentative de reprise en main après un passage à 83 kilos, des genous douloureux a force de porter une telle charge et une remontée à la taille 44.

Participer à la course de Paris Centre de ce dimanche ressemble plus à un objectif en soit qu'à la recherche d'une quelconque performance.

Il est temps d'agir.

13 Juin - Début de la saison 4

Je lis depuis maintenant plusieurs numéro le magazine UltraFondus. Au début simple curiosité car cette revue porte sur l'ultrafond, autrement dit toutes les forme de course à pied à partir du marathon.

On parle donc de 100km et plus ou de courses de 24h minimum. Bref un vrai truc de barge.

Pour autant les articles sont passionnant, et en tout cas beaucoup plus techniques et instructifs que les magazines d'initiation type Running ou Jogging Mag.

Pour ce N°175 j'y croise un article sur des grands malades qui ont fait les 6 jours d'Antibes en tapis de course. 6 jours donc à courir sans se déplacer. Au delà de l'incompréhension je relève quelques mesures. Notamment ce fameux 115-125bpm (pour une FCMax de 184 tient tient) pour courir à l'infini à 7-8km/h.

Par comparaison je suis à 135bpm sur cette vitesse ce qui est beaucoup trop haut et illustre parfaitement mon manque d'endurance puisque forcément lorsque je monte en vitesse je tape rapidement sur des % de FC élevée. (sachant que le % de VMA est proportionnel au % de FCMax)

Bref j'en étais déjà convaincu précédemment mais là il me parait clair que la saison 4 sera axée autour de l'endurance fondamentale. Pas de footing à plus de 60% de FCM, la chasse au bpm gaspillé est ouverte!

Du coup je profite de cet après midi pour faire un peu de jardinage et me programmer une année de course à pied articulée autour de 2 semi-marathon:

• 30 Octobre, semi-marathon des bords de marne
• 11 Mars, semi-marathon du val de marne

Beaucoup de marne donc faute de courses au bois de Boulogne (quel dommage!), je fuis les grands rendez de plus de 10 000 personnes pour me concentrer sur des courses à dimension plus humaines et au cadre plus bucolique.

Pour accompagner tout ça je compte caser également 3 courses de 10km:

• 2 Octobre la course de Paris Centre, un peu tôt au niveau de la préparation mais bon on verra
• 1 course au bois de boulogne en mai (handicap intl ou planet jogging à voir
• 10 Juin, course du château de Vincennes maintenant que nous sommes réconciliés...

A noter que dans l'immédiat je n'ai pas trouvé de course préparatoire au semi vu les dates, ne comptant pas m'éclater dans tous les sens du terme lors de la course de la saint valentin qui se situe aux buttes Chaumont et s'avère des plus techniques.

Côté préparation la saison démarre le 12 Septembre. Je vais préparer les semi à partir du plan 502 d'Athlète Endurance en 7 semaines soit 1 semaine de mois qu'une préparation ordinaire ce qui est très bien et me permet de plus grandes phases de repos.

Pour les 10 bornes je continue sur le plan 303 qui m'a bien réussi malgré mon manque d'assiduité.

Le rythme de 1 sortie en semaine et 2 sorties le week-end me va très bien si tant est que j'arrive à faire la sortie en semaine ce qui s'est avéré compliqué durant cette 3em saison.

A voir, pour autant je pense que le rythme d'une sortie tous les 2 jours que j'avais sur les saisons 1 et 2 n'est plus possible compte tenu de mes obligations professionnelles. Dommage c'était aussi un très bon moyen d'évacuer ces fameuses journées justement.

J'ai donc 13 semaines avant la reprise des hostilités. Largement de quoi améliorer mon endurance et me fixer un rythme de sortie que vais m'astreindre à tenir durant l'année.

13 Juin - Fin de la saison 3

La course du château de Vincennes a bien eu lieu hier comme prévu. Démarrage en douceur malgré une balance dans le rouge vermillon à 81kg.

Je me prépare avec un anti-staminique, une bonne douche et un petit déjeuner léger.

La ligne 1 du métro était fermée jusqu'à 10h, pas très marrant ce rebrousse-chemin et un léger vent de "mais comment faire?" qui envahi les touristes égarés à Champs Elysées Clémenceau. Je repasse par la ligne 9 et atterri à Nation où une navette jaune fluo ou orange nous emmène jusqu'au Château de Vincennes.

Sur place la joyeuse troupe des amis est déjà là, mais nous partons séparés pour cause de double départ et de sas d'entrée.

Les quatre premiers kilomètres se sont fait en faux plat comme prévu, à 12km/h de moyenne pour ma part pour m'économiser. Je prends plaisir à revoir les lieux qui m'avaient fait tant souffrir il y'a 2 ans entre chaleur, allergie et précipitation. Un peu plus vite que prévu.

Nous croisons des secouristes venus porter secours à un coureur en difficulté. Visage ensanglanté, massage cardiaque, nous n'aurons pas de nouvelle du pauvre coureur, j'espère qu'il s'en est sorti.

Je croise également Koko venu encourager Julie dans l'effort. C'est touchant.

Le 1er tour est bouclé en moins de 25'. Correct, mais c'est maintenant que les choses sérieuses commencent. J'adopte alors un rythme assez régulier de 13,5km/h de moyenne sur les km 5 et 6, puis arrive le km 7 où je croise Guéna.

C'est la première fois que nos chemins se croisent sur une course, et j'hésite à me caler un temps sur son rythme que je sais moins rapide mais d'une régularité d'horloge suisse. L'avantage d'être porté pour reprendre un peu de souffle mais avec le risque de la gêner et de me prendre un high kick ravageur.

Je présume un peu trop rapidement de mes force et décide d'accélérer pour la passer. Mauvaise idée, très mauvaise même puisque le peu d'énergie qui me reste pour affronter ce diabolique 7em kilomètre sont mises au profit de cette accélération.

Diabolique, caniculaire, long, très long 7em kilomètre. Celui qui me fait poser la question de savoir ce que je fais là généralement, avec en prime baisse de forme physique. Je ne cours plus avec un cardio mais j'imagine bien qu'au 7em km je suis à ma FCMax.

En principe je ralenti à ce moment là et calme le jeu, mais là non, pour une raison qui m'échappe je ne ralenti pas. Combien de mètres avant de caler je ne saurai le dire, un moment donné je me mets à marcher incapable d'avancer, de respirer ou de penser.

Et pourtant il aurait suffi de ralentir, comme d'habitude. Guéna me rejoints et je l'entends m'encourager à reprendre la course. Enfin, à m'engueuler quoi.

Je reprends la marche, et au lieu de repartir tranquillement je reprends mon rythme soutenu à plus de 13km/h. Je vois passer le 8em km. Plus que 2km et c'est la délivrance. 12' maximum si je suis malin. Beaucoup plus si je me crame complètement et que je dois terminer ventre à terre.

Les mêmes causes entraînant les mêmes conséquences, quelques centaines de mètre plus loin je cale de nouveau. Et de nouveau 30'' plus tard Guéna me rejoint.

J'ai pas le choix il faut repartir sinon c'est la correction assurée. Elle aussi n'a pas l'air très en forme. Faut pas trop rigoler dans ces conditions... Je reparts donc mais plus calmement dans l'idée de ne plus m'arrêter puisque le 9em est là.

Tout va mieux, je sais que la fin est proche puisque je reconnais les lieux et qu'au loin la clameur de la foule venue assister à l'arrivée se fait entendre. Les ailes poussent, moins de 500m c'est le moment de porter la dernière escouade, j'allonge la foulée vers l'infini pour que cette course se termine au plus vite. Nous arrivons au château où le tapis rouge est de mise pour nous accueillir.

49'05'' et dont 1 bonne minute de marche. A l'arrivée nous échangeons nos sensations, je suis content et peu participer tout sourire à la photo des petits princes édition 2011.

La journée se termine par un tour du côté de Nogent pour une soirée entre amis, arrosée comme il se doit, et un plat aux saveurs indiennes. Une bonne journée en somme...

Ainsi s'achève cette 3em saison de régime/course à pied en demi-teinte. J'aurai pris 5kg sur 1 an, et perdu 2' sur 10km, 4' sur semi sans parler de mon élongation qui m'aura bien occupé durant tout l'hiver.

Mon "record" à 46'48'' de la course de Paris centre me semble bien lointain maintenant pour ne pas dire inatteignable.

Et pourtant je ne veux pas repasser de la taille 42 au 44. Les t-shirt M ne me vont plus et les L me boudinent. Il est donc indispensable de me remettre à la course et de revoir mon programme alimentaire.

Il y'aura donc une saison 4. Riche, dense, pleine de rebondissement et de sensation fortes. C'est sûr.

6 Juin

Dernière semaine avant la course du château de Vincennes.

La course s'annonce plutôt simple hormis la gestion de la chaleur et des pollens et du stress du moment. Bref pas simple en fait...

Vu la topologie du parcours annoncée sur GmapPedometer, je comprends mieux pourquoi j'avais eu du mal lors de ma 1ere participation puisque je me suis mangé 4 bornes de faux plat à un rythme trop rapide, sous une chaleur d'enfer dans un état d'esprit des plus négatifs.

Les différents parcours à Vincennes sont peu techniques (on ne se prend pas des dénivelés de 10% par exemple) mais n'en restent pas moins à gérer au niveau du rythme du fait de nombreux faux plats.

En l’occurrence on monte gentiment jusqu'au 4em, vient ensuite la délivrance jusqu'au 6,5 puis re gentil petit faux plat sur 500m puis enfin un grand boulevard de cavalcade jusqu'au bout du parcours.

Vu mon peu d'entrainement, je ne tiendrai jamais les 4km de faux plat, il va donc falloir jouer sur la gestion du parcours:

1) en retenu jusqu'au km 4,

11,5-12km/h max -> 21' max

2) "tout donner" à partir de là,

dans l'idéal 13,2km/h min -> 27' min.

Ce qui devrait me donner si tout va bien un 48' max au final.

Grande question existentielle, quid du ravitaillement qui pour le coup intervient assez mal puisqu'en début d'effort réel mais qui me semble indispensable vu la chaleur du moment...

Qui qu'il en soit je porterai les couleurs de l'association "les petits princes" qui attend pour l'occasion 200 coureurs venus animer la course et tenter de récolter 20 000€ de dons pour que les rêves d'enfants malades puissent se réaliser.

22 mai - running sucks

Qui aurai pu prédire un tel chamboulement planétaire depuis 2 mois? Printemps, renouveau.

Les révoltes en Afrique, faillite de pays Européens, Ben Laden mort, les 40 ans de Gilles, l'entorse à la cheville de mon fils, ma femme qui reprend le travail, une sécheresse sans pareil qui s'annonce dès fin avril, DSK devant les juges, l'ordinateur passe au ssd, la vente de notre voiture sans parler du mariage de Kate et William.

Rien de surprenant en soit, tout ça devait arriver. Ce qui étonne c'est la concentration d'évènements sur une si courte période.

Et pourtant la Terre continue de tourner, et l'idée d'un monde nouveau émerge. Mais quel monde? Pas de leader à portée de vue, serait ce un mode participatif? Non bien sûr.

En attendant, j'ai participé à la course de "Courir ensemble" organisée par Handicap international. Très belle course dans le bois de Boulogne, mon terrain de jeu préféré en cette saison.

J'accompagnais un ami qui débute en course à pied, et vu les kilos emmagasinés ces derniers temps je pouvais difficilement faire mieux que ces 50'24 arrachées par un sprint final mémorable. Tout autant mémorable que la chute à vélo que je fais au retour par ce beau dimanche de printemps. J'échappe au pire de justesse et me relève avec un oeuf d'autruche en guise de genou.

Plus de peur que de mal au final et cela ne m’empêche pas recourir assez rapidement.

En fait je prépare la course du château de Vincennes pour le 12 Juin. J'espère pour le coup approcher les 45' même si je n'y crois pas trop (chaleur, allergies et kilos en trop sont mes ennemis).

Alors je me fais une raison et tire déjà du plaisir à rechausser mes runnings 2 à 3 fois

par semaine pour un pur moment de solitude. Et puis cette fois je courrai pour l'association "les Petits Princes" donc peu importe la performance.

Créée en 1987, l'Association Petits Princes réalise les rêves des enfants gravement malades. En viva

nt leur passion et en réalisant leurs rêves, ces enfants trouvent une énergie supplémentaire pour se battre contre la maladie. Plusieurs projets sont organisés pour un même enfant en fonction de ses traitements et hospitalisations. Aujourd'hui, un rêve est réalisé tous les deux jours.

http://petitsprinces.alvarum.net/courseduchateau

Running Sucks, c'est le slogan d'un t-shirt de Nike que j'ai croisé ce matin parc cardinet. Provocation et refus de soi, étonnant. A moins que cela ne veuille dire autre chose, je porte ce t-shirt parceque moi je en fais pas du running mais du ...

Va savoir, trop compliqué, trop tendance pour les canards et le héron du parc.

De

mon côté je travaille, depuis peu, mon efficacité cardiaque qui a toujours été moins point faible et m’empêche soit de tenir les hautes allures de course soit de tenir la distance en endurance.

Je passe donc 45' à 133bpm de moyenne ce qui me vaut du 8,3km/h. A cette fréquence/allure il faut se mettre en mode pilotage automatique rapidement pour éviter toute lassitude.

A la fin de la séance j'ai comme l'impression de me réveiller en douceur d'un sommeil profond, c'est très agréable.

Sinon côté poids, 79,4kg ce matin. Je suis moins vigilant et fait moins de sport, résultat je regrossi lentement mais surement

Pas terrible, je ne prendrai qu'une fois de la glace Berthillon ce midi! Achetée en pot de 1/2L dans le quartier c'est un véritable moment de bonheur à portée de cuillère.

Promis, cette semaine j'irai courir au moins une fois.

Et puis bientôt ce sera la Croatie, les vacances en famille et la mer. En attendant nous venons de céder notre voiture, adieu assurance, galère pour trouver une place résidentielle, bouchon en tout genre et autres dégradations de la vie de tous les jours.

Bonjour, RER, transilien, métro, bus, tramway et surtout marche. Redécouvrir la ville autrement, en toute simplicité. Bizarrement ce ne sont pas les trajets vers l'oise qui vont plus poser de soucis mais plutôt ceux vers la proche banlieue.

On testera cela dimanche prochain pour la fête des mères.

Après les vacances nous prendrons un abonnement chez Europcar. La formule à 25€ par mois offre 60% de remise sur la location des véhicules dans la limite de 48j de location par an.

A voir selon notre consommation mais on devrait être largement en dessous du coût de possession d'un véhicule avec PV, remise en état, réparation et autre dépréciation du véhicule.

Enfin ça s'est en théorie, rendez vous dans un an pour voir ce que cela donne avec les joies et bonheur du système locatif.

Autre révolution l'arrivée du SSD dans l'ordinateur. Un Crucial M4 64Go pour être tout à fait précis. Bye bye les bruits de disque dur qui gratte, bonjour silence et surtout performance. Le passage du système d'exploitation sur SSD fait passer l'ordinateur dans une nouvelle dimension où les temps de chargement du système sont quasi nulles.

Dernier bouleversement le retour au travail de ma femme qui s'en sort très bien en tant qu'agence de rencontre pour les entreprises en quête de partenariat privé-public. Je suis très fier d'elle.

Enfin la sécheresse qui s'annonce, notre terre est tout craquelée, comme les paysages africains que l'on voit à la télé. Les plantes et les vers de terre meurent à petit feu. Et pourtant nous ne sommes même pas en juin.

Quelle est donc cette planète que l'on laisse à nos enfants?

26 Mars

Ambiance détente après le semi du val de marne histoire de me remettre des douleurs aux niveau des jambes et du dos. En fait au bout de 3 jours tout était revenu à peu prêt à la normal que je complète avec un peu de repos et une cure de gemmothérapie.

La gemmothérapie est une forme d'extraits à base de plantes. La société Gemmobase propose des flacons d'extraits purs ou complexe pour convenir à des besoins particuliers (anti-stress, dépuratif etc...).

Et les résultats sont là! Entre la gemmothérapie et le retour du soleil, je me sens en pleine forme malgré un contexte professionnel plutôt difficile...

A moins que ce bien être ne provienne de mon exploration des vins à base de Sirha, dont bien entendu des côtes du Rhône, mais aussi un chilien incroyable même si un peu trop fruité à mon goût.

Dans la série, La semaine dernière, en déplacement à Lyon, je suis même offert un Crozes Hermitage au restaurant les Terrasses du Sud qui proposait des plats typiques de la région. Autant dire que je me suis régalé avec un délicieux rognon poêlé aux petits légumes.

Pour l'heure journée ensoleillée, le printemps est bien là! idéale pour un footing au parc. Je parts sur la base de 30' puis enchaîne avec 10x100m que j'effectue à 17,7km/h de moyenne! Les sensations sont incroyables, ma cuisse tient bien (en fait elle ne dit absolument rien...). Un petit coup de jardinage pour compléter l'après midi à m'occuper du compost, faire la première tonte de la saison, scarifier la terre, semer du gazon.

Je me sens revivre!

13 Mars - Semi-marathon du val de marne

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 pomme, 1 café

78,8kg pas glop, mais rien de surprenant après 3 semaines d'inactivité physique. Les examens se sont enchainés et à part de me dire que ma cuisse n'avait sans doute rien, il n'y a jamais eu de grande certitude entre élongation ou autre chose.

J'ai bien tenté une sortie il y'a 2 semaines mais qui s'était soldée par un retour en marchant après 1km.

Là Repos est le maître mot. Amour aussi. Jusqu'en début de semaine dernière j'étais convaincu que je ne ferai pas le semi marathon de Nogent sur Marne.

Et puis Mercredi, avec le début du carême, je me suis lancé dans une revue de mon alimentation. Rééquilibrage plus précisément. Et y associer des féculents à chaque repas.

De là à commencer à émerger l'idée que c'était faisable, que je pouvais tenter ces 21km. Et puis ce matin ça y est c'est le grand saut.

Ticket de métro en poche je prends le RER jusqu'à Nogent sur Marne. 8h45, tout est calme, reposé. Nous descendons une rue tout droit vers le stade pour prendre dossard et poser le vestiaire.

Pour une fois la course n'est pas organisée par TopChrono. Les bénévoles venus en famille s'affairent à leur activité tout à l'air très bien organisé c'est rassurant.

9h15 à peine arrivé sur la ligne de départ que le pistolet sonne le début de la course. Depuis hier je me suis donné une ligne de conduite et morcelé la course par tronçons de 5km et je me suis préparé des stocks entiers de pensées positives.

1-5km: en 27' (9km/h)

5-10km: en 30' (10km/h)

10-15km et 15-20km: en 2x27' (11km/h)

Et pour le dernier kilo ... faire ce que je peux.

Au final et comme prévu rien ne s'est passé comme cela... Je fais le 1er tronçon sur une base de 9,9km/h porté par le peloton qui va vite (nous ne sommes que 2000 personnes dont la plupart sont licencés de clubs d'athlétisme...).

Je me sens bien, ma cuisse ne dit rien, tant mieux. Je ferme la marche au début pour ne pas trop m'emballer puis remonte petit à petit les troupes.

Premier ravitaillement et première pause, je prends le temps de prendre eau, banane, orange et raisins sec, et d'ingurgiter le tout en marchant pour faire baisse ma FC et mieux contrôler ma vitesse.

2em tronçon, je passe à 10,7km/h de moyenne, toujours en aisance. La seule difficulté de la course porte sur la montée des ponts (Joinville et Bry) qui tiennent lieu de virage sur le parcours. Les paysages sont superbes, j'aime la quiétude qui se dégage de ces bords de marne que je ne connaissais pas du tout.

Au bout d'une grande ligne droite 2 visages familiers me font chaud au coeur, je ne suis pas encore à la peine mais je sais que le plus dur reste à faire, alors tout ce qui peut faire du bien est bon à prendre. Ravitaillement sur le stand des 10 bornes, marche et pensées positives pour me requinquer.

3em tronçon, à 11,4km/h de moyenne, la course s'est jouée à ce moment là, je voyais que je montais dangereusement et pourtant j'ai continué. Le parcours plat, les bords de Marne quand je voyais que je montais trop haut je ralentissais, on va dire que j'ai pas assez souvent regardé ma montre... Le ravitaillement sur les 15km me semble être loin, très loin, je me motive pour tenir jusque là et me promets un petit coup de gel énergétique pour fêter ma bonne tenue.

Je rermercie ma cuisse de ne toujours pas se manifester et marche tout en prenant gel, eau et tout ce qui peut passer sous ma main. On n'est que 2000 du coup les ravitaillements se font de manière bonne enfant et dans le respect des bénévoles. Dommage qu'il n'y ait pas eu de poubelles mises à proximité du stand.

4em tronçon, je sens que j'ai atteint une limite. J'arrive à gérer jusqu'au pont de Bry, mais la petite montée me vide vers le 17em, je passe à 9,5km/h et ne parvient pas à repartir tout de suite.

Après tout n'est que mental, je me dis que c'est bien pour ce moment que je suis là. J'ai compris à cet instant que c'est cette sensation que je voulais trouver en lien avec ce que je vis en ce moment au travail.

Je me remotive, et me donne des solutions pour terminer la course de manière sur un temps dégradé par rapport au reste de la course. Tenir jusqu'au 18em, de là marcher et prendre mon 3em gel.

Au bout du 19em mon fan club est encore là. Les encouragements me font l'effet d'un coup de fouet, encore 2km.

Je boucle ce 4em tronçon à 9,9km/h de moyenne. Le plus dur est passé. Reste plus qu'à tenir et tout donner sur la fin. Côté mental c'est gagné, plus qu'un km et tout sera fini, avec succès.

Au bout du 21em la foule se densifie à l'approche du stade de Nogent. Nous entrons sur la piste d'athlétisme et pour une raison que je ne m'explique pas cela m'émeut.

A ce moment là je donne tout c'est la fin en 2h01'30''.

Je suis heureux de ce chrono, heureux d'avoir terminé même si après 3 semaines d'inactivité mon corps est en souffrance.

En fait j'ai mal partout sauf à la cuisse, quel paradoxe.

Midi: Escargots, aubergines farcies, fromage, pain, vin, glaces

Après les pinots noirs, dont les plus nobles représentant sont les vins de bourgogne, j'explore depuis hier les syrah dont la Côte rotie tient lieu de sommet.

Avec le caviste du marché nous commençons l'exploration par vin du Langue d'oc que j’enchaînerai avec un Croze Hermitage de la côte du Rhone, ce qui ne m'empêche pas de reprendre de ce délicieux vin de l'ardèche en pinot noir à 5,4€ qui m'aura tant plu!

Je m'accorde une petite sieste dans l'après midi avant de me lancer dans des activités de jeux familiaux en tout genre. Je suis heureux.

Soir: Tomate, mozzarella, 1 yaourt, 1 pomme

Un peu de travail avant de faire un gros dodo réparateur. A voir comment je marcherai demain matin...

21 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 pomme

Couché tôt après le visionnage des aventures d'Adèle Blanc-Sec qui m'a pas trop mal plu, je me lève pour autant exténué.

Au delà du manque de magnésium, n'y aurait il pas autre chose? Pour l'heure, mon ischio jambier gauche me tire toujours malgré moult massage et friction. Objectif du jour, réussir à prendre rendez vous chez le médecin cette semaine.

Midi: Carré de porc, choux de Bruxelles, jardinière de légume, 1 yaourt, 1 pomme

Je me sens épuisé physiquement, vidé moralement, ou l'inverse. Besoin de vacances sans doute.

20 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 pomme

78,1kg. A peine 100g de pris suite au délicieux repas d'hier soir chez nos amis du 13em. Au menu poisson et lentilles au lardon, avec un côte du Rhône pour nous accompagner. Après repas un vieux Rhum Clément a remis mis tout le monde d'accord sur les vertus d'un digestif.

En fait j'ai fait une sortie hier après midi. 40' enchaînées avec 3x10' à 80%. Hormis la pluie qui s'est abattue 20 bonnes minutes, la première partie de la sortie s'est plutôt bien passée et je galopais gentiment à 9km/h sur la boucle du 17em.

Par contre sur la 2em partie, j'ai pu faire la première série à 12,4km/h sans encombre, la 2em série à 12,7km/h avec l'ischio-jambier qui a commencé à se rappeler à mon bon souvenir. Quant à la 3em série que j'ai démarré à 11km/h j'ai du arrêter en plein milieu de peur d'un nouveau claquage.

Vu que je traîne cela depuis maintenant 3 mois et que je sens ma cuisse de plus en plus fragile il est grand temps de consulter.

Midi: Dorade de pêche, haricots verts, 1 yaourt, 1 orange.

En visite chez le caviste je m'apprête à passer une longue période autour du Pinot Noir, le raisin des Bourgogne que l'on trouve également dans d'autres régions (Alsace, Ardèche, mais également sur du coteau du Giennois, dans le Jura ou en Italie) à des prix plus abordables.

Donc en résumé, les beaujolais c'est du gamay (Saint Amour), les bourgogne du pinot noir (Côte de nuit), et les côtes du rhone septentrionaux du sirah (Côte Rotie).

Avec ça j'y vois plus clair!

Côté Bordeaux, Provence et Loire ce sont plutôt des assemblages. Attention donc à s'y retrouver d'un vin à un autre. Ce qui fait aussi la richesse des vins de ces régions.

En milieu de journée je parts en visite pour l'Opéra Garnier, son escalier, son plafond par Chagall, toute la richesse de ses ornements. Un grand moment de détente. J'imagine les fastes des lieux au 19em siècle. Cela devait être merveilleux.

Aujourd'hui on y vient en short, canette de coca à la main. Autres temps autres moeurs.

Soir: Saumon, avocat, crevette, 1 yaourt, 1 pomme, chocolat

J'ai tous les signes d'un manque de magnésium (oeuil qui palpite, fatigue incessante), je me plonge avec délice dans une plaquette de chocolat fraîchement achetée. Côté d'or lait noisette, mon préféré.

15 Février

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 pamplemousse

Alone in Paris. Je redécouvre la vie de célibataire avec ses joies et contraintes. Pour l'heure j'ai rendez vous à 9h30 métro Javel ce qui me permet de m'offrir une grasse matinée jusqu'à 7h30, le luxe intégral.

Midi: Volaille, sauce cacahuète, 1 yaourt, 1pomme

Retour sur Levallois avant de partir sur Genevilliers pour une réunion de travail sur un contrat. J'adore ce métier tant qu'il me permet d'être sur le terrain, de respirer l'air frais, de sentir la chaleur du soleil sur mon visage et de rencontrer des gens, toute sorte de gens.

Soir: 2 oeufs, Grosse salade (mâche, endive), 1 pamplemousse

Soirée détente, je regarde le programme cinéma de la semaine. Rien

Théâtre? tout complet dans ce qui m'intéresse

Musique? A moins de 50€ point de salut.

Aux petits joueurs? Difficile d'accès

Bref la sinistrose me guette. Je retourne faire un tour sur l'excellent site du Paris Jazz Club avec l'espoir d'y dégoutter la perle rare.

Et là entre le caveau de la huchette et celui de l'oubli je tombe sur un club montmartois, autour de Midi. Pour demain c'est le traditionnelle Jam session à partir de 22h. Idéal pour terminer la journée.

Pour l'heure, et malgré une réelle fatigue, c'est footing avec au programme 30' lent que j’enchaîne avec 5x400m à 90% (14,8km/h) puis retour à la maison.

Au fur et à mesure de la série ma douleur dans la cuisse gauche revient à tel point que je décide d'arrêter au bout de la 5em série au lieu de 10.

Dommage, pour une fois j'avais trouvé un bon rythme et me sentais en aisance à 90% de VMA. Côté FC je plafonnais à 156bpm, bref tout allait bien.. Quel dommage, ceci étant je ne préfère pas tenter le diable et risquer de me faire une déchirure.

Par contre cette douleur ne passe décidément pas, il faut que j'aille voir un médecin avant le semi.

De retour à la maison je me plonge dans la lecture de Zatopek, cette étonnante revue trimestrielle belge que l'on trouve difficilement en France. et qui se situe dans la continuité des Jogging Magazine et Runner Magazine.

A mettre plutôt entre des mains, ou plutôt des pieds, initiés. Je découvre le site Courir le monde, qui centralise des récits de Marathon et c'est passionnant.

13 Février

Matin: Rien en fait

Il y'a des vins qui marquent les esprits. Pour ma part c'est une Côte Rotie qui va mettre mes sens en émois comme ce fut le cas hier soir.

Soirée et repas aux accents iraniens, où on parle de littérature perse, de course à pied et de bon vin, bref une très bonne soirée en charmante compagnie.

Mon hôte tape le 10km à un peu moins de 39', on se lance dans un grande discussion sur la gestion du mental et de la souffrance physique durant la course. Très intéressant, je découvre que ce que je ressens entre le 6 et 7em km sur un 10km est tout à fait normal, à moi d'apprendre à la gérer.

Pour l'heure c'est le dur retour à la réalité et la balance m'apporte une triste nouvelle en dépassant les 78kg. Je me cramponne à l'idée d'aller faire une sortie longue et de me remettre un peu plus sérieusement à la préparation à partir de la semaine prochaine.

La journée commence donc avec 1h15 de footing que je fais en progression partant de 9,7 puis 9,8; 10,1; 10,2 puis enfin 10,5 km/h.

Durant le footing je réfléchis à au semi-marathon à venir. Fort de l'expérience de l'année précédente et des difficultés rencontrées je compte morceler mentalement le parcours en 4 portions de 5km avec des objectifs simples à chaque étapes en progression constante.

Côté ravitaillement plutôt que de courir en buvant, et donc m'en mettre partout, je compte marcher pour faire un vrai break tous les 5km.

Avec tout cela je compte arriver à faire un peu mieux que l'année dernière et mes 1h58' officieux. Disons que j'aimerai bien taper vers 1h55 soit 11km/h sans être dans un état second à la fin.

Midi: Brunch

Départ pour le musée du Louvre et l'exposition Messerschmidt avec ses bustes si expressifs.