dimanche 10 octobre 2010

10 Octobre

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 smoothie

Je préfère ne pas vérifier mon poids ce matin, cela m'évitera toute déconvenue. Pour l'heure je me concentre sur le repas de ce midi qui va être riche. Passage par la case fleuriste pour choisir de jolis bouquets pour les reines du jour.

Midi: Terrine de saint-Jacques, rôti de porc farci aux girolles et pommes de terre, fromage, grillé au pomme géant

Après midi en famille avec des rires, des tranches de vie en tout genre, et une quantité incroyable de nourriture.

Ma cousine repartait à Rotterdam ce soir, son chéri reprend le boulot Mardi matin en Allemagne, et ils projettent d'aller prochainement en week-end à Barcelonne. Tout ça est complètement naturel pour ces jeunes gens. Vive l'Europe!

Soir: 1 verre de smoothie

J'ai l'estomac en compote, difficile d'envisager de manger quoi que ce soit. Mauvaise nouvelle la grosse fatigue me guête, très mauvaise nouvelle, je dois terminer de bosser sur mon dossier.

Mon responsable nous a prévenu qu'il voulait nous voir nous noyer, je crois qu'il va surtout voir ma lettre de démission d'abord...

samedi 9 octobre 2010

9 Octobre

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 3 reine claude, 1 pomme

74,4kg de bonheur ce matin, sur les 6 derniers mois la courbe de poids ne ressemble pas à grand chose mais tend vers la baisse ce qui est déjà pas mal.

Après une semaine professionnelle éprouvante et de repos physique, je reprends l'entrainement en vue de la course du lac d'Auron (11km) prévue le 21 Novembre prochain en remplacement de la boucle du 17em prévue à la même date.

Pour cette préparation je reprends le plan 303 d'athlete endurance qui m'a bien réussi sur la dernière course. Ce plan me fait travailler à des intensités élevées (80 et 90% de VMA) sans augmentation significative du kilométrage hébdomadaire.

Ce matin 8h20, armé de mon short gris et d'un t-shirt rouge sang, je me lance dans 20' de footing lent (129bpm pour 8,3km/h) au parc cardinet qui me permet de méditer sur le sens de la vie pendant que la ville se réveille petit à petit.

J’enchaîne avec 15x100m à 100% VMA, et là c'est la grosse surprise. Traditionnellement je prends la vitesse moyenne de la 1ere série de VMA en préparation d'une course pour donner le la sur la VMA à adopter pendant la préparation.

Je me lance avec dans l'idée que j'étais à 16,3km/h précédemment, je pensais donc taper sur 16,5 voir peut être 17. 1er 100m, je tape 16km/h sur 110m.

2em série, 17,5
3em série 18,3

A partir de là je ne descends plus en dessous des 18 km/h de moyenne avec une pointe à 19,5... Ce qui me fait une moyenne de 18,7km/h sur les 1500m.

Côté FC les lignes ont pas mal bougé également puisque la barre des 183 bpm max que je constatais jusqu'à présent s'envole pour aller taper le mur des 189 bpm loin de la formule d'Astrand.

Tout ça me surprend et je me demande si c'est stable ou bien un état de transit.

Pour l'heure la grande question existentielle qui s'impose à moi est de savoir finalement ce que je vais prendre comme point de mire de VMA pour cette préparation... 18,7 me semble irréaliste, cela donnerait 14,96 km/h à 80% et 16,83km/h à 90% ce que je n'envisage pas.

Quoi que... laissons la toupie tourner sur la table de mon incertitude jusqu'à la prochaine sortie je verrai bien si j'arrive à tenir 12' à 14,96km/h...

Midi: 1 caille, ratatouille, pain, fromage, vin, fruit

Pour cet après midi nous aurions dû aller au cinéma avec mon grand pendant que l'équipe des filles organisait une petite fête. Et au final j'ai passé mon après midi à travailler car monsieur s'est finalement désisté. Dommage, ça me tentait bien d'aller voir ce film d'animation 3D.

Soir: 1 steack à cheval, ratatouille, fromage, fruit, polonaise

Notre pâtisserie a organisé un grand retour vers le passé et propose désormais de grands classiques, avec au programme, et après un travail de lobbying intense, une polonaise.

C'est ma pâtisserie préférée, meringue italienne, fruits confits, un régal.

Après avoir dîné en famille, je rejoints des amis sur les Halles, le quartier à grandement changé dans le bon sens à mon goût. Les brasseries de la rue Berger donnent envie, pour le coup nous passons la soirée au Frog & Rosbeef pour une bière partie très sympathique.

Aller/retour en vélo pour la digestion et le plaisir d'avoir le vent dans le visage par cette belle soirée d'automne. Je fais le vide dans mon esprit et tente d'introduire des pensées positives en vue de la semaine d'enfer qui m'attend.

2h35, je me couche en paix.

dimanche 3 octobre 2010

3 Octobre - Course de Paris Centre

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 4 reine claude.

75,7kg de pâtes gratinées à la mozzarella, la pasta party d'hier soir est encore présente en moi ce qui ne fait que confirmer ma difficulté de digérer les sucres lents.

Dehors il fait beau, une température ambiante printanière nous accompagnera sur la course de Paris Centre.

Dans le métro je feuillette la nouvelle formule des inRockuptibles achetée la veille. Plus épais, moins de musique, plus de sociétal (la drogue pour ce numéro, et puis après? le sexe, les francs maçons dans l'état, la droite nationale ?), on se croirait dans un vieux souvenir de Technikart. Même le logo indique le changement avec ce R majuscule qui fait oublier le in- originel.

Toute la substance est donc dans le "Rock" et non plus dans le fait d'être en opposition (inrockuptible, celui qui ne peut être "rockuptibilisé", qui n'accepte pas le main stream ou la facilité).

Alors c'est quoi être Rock par rapport à la drogue? C'est de faire le portrait de Bill qui est continue de dealer pendant sa liberté conditionnelle, parcque tu comprends la coke ça maintient son train de vie. Et sinon t'en penses quoi monsieur les inRocks? C'est bien ou pas?

J'ai ce lointain souvenir de mon premier Inrock, volé depuis, avec les Smiths en couverture, imparables, fiers comme des poux, ça c'était Inrockuptible. Tu connaissais ou pas.

Eux se prenaient pour des divas et faisait la mode. T'aimais ou pas.

Pour entrer dans le jeu, tu achetais, et tu apprenais car seule la couverture était imprenable, à l'intérieur les chroniques s'étalaient à l'infini de lyrisme et de pédagogie.

Là c'est l'inverse, la couv est accrocheuse, mais pour le reste c'est vide, plat.

le traitement des drogues douces termine par un top 10 des albums musicaux sous influence, on y parle de Fleetwood Mac et de Happy Mondays, sans même expliquer qui faisait quoi. Comme si un lecteur de 2010 avait forcément assimilé 30 années de culture musicale avec ses histoires et ses légendes urbaines.

Zéro pédagogie, zéro envie, zéro accès, bref un magazine comme un autre, ni bon ni mauvais. Trop de couleur distrait le spectateur disaient-il.

Côté course je ne me suis pas entraîné sérieusement depuis 2 semaines, à peine un footing hier pour me donner le la au niveau rythme de course, du coup on verra ce que l'on peut faire...

Arrivé au Palais royal l'avenue de l'opéra est fermée ce qui donne un côté majestueux à la course. Je me fais 2 séries de footing le long de l'avenue de l'opéra pour m'échauffer durant lesquels je chauffe également le mental pour évacuer stress du boulot, stress familial, stress de ne pas avoir terminé la préparation.

Je me blinde de pensées positives, en me rassurant sur le fait que je pourrai travailler comme prévu, que je pourrai passer du temps en famille comme prévu, que je vais courir à 13km/h comme prévu. Bref tout est sous contrôle, tout va bien il fait beau.

10h le départ est donné, je me lance en douceur à la poursuite du serpent de la course, mon garmin fait n'importe quoi à cause des immeubles trop rapprochés des petites rues que nous traversons du coup je cours à l'aveugle avec comme seul repaire le chrono et la distance parcourue.

Je passe le 1er km pile dans mon temps de 4'36", tout va bien.

A parcours historiques, paysages magnifiques, nous traversons tour à tour la place Vendôme, le boulevard Etienne Marcel, la Bourse, le palais royal le tout d'un plat incroyable, à peine une reprise à gérer passé le 5em km.

Sur les 5 premiers kilomètres je me sens bien, mais de plus en plus chaud (malgré une tenue allégée, t-shirt, short) et assoiffé, le ravitaillement spartiate arrive donc à temps. Je tiens presque mon temps (23'46" contre 23') ce qui est pas mal compte tenu du fait que ma montre m'indique 200m de plus que prévu.

Le 6em commence par une côte pas trop méchante mais bien présente quand même, enchaînée avec une magnifique descente qui nous permet de reprendre souffle et espoirs. Pour autant je commence à souffrir sur le physique, et je sens le mental lâcher en douceur.

Le 7em arrive avec 250 m de plus que prévu, je lève carrément le pied. Mon cerveau embrumé par les restes de vapeur d'essence de la ville ne sait plus évaluer si je suis complètement perdu ou pas.

Je me donne donc 1km pour me rétablir, je ne sens plus mes jambes, je tente de stabiliser ma respiration et baisser en FC.

Côté mental je me refais une série de pensée positives pour éloigner toute assertion au boulot ou à toute pensée négatives qui m’entraînerait inexorablement vers l'abandon.

Pour faire diversion je me lance dans des calculs savants afin d'établir où j'en suis. Pour cela je prends comme jalon le temps au 8em km, sachant que j'avais comme objectif initial de faire entre 46' et 47', il faut que j'arrive au 8em entre 37' et 38' de course, ce qui se passe.

Tous les espoirs sont donc permis à ma grande surprise, je ne comprends rien. Il faut gérer le 8em en continuant sur mon rythme de croisière et faire au mieux sur le 9em.

Avenue de l'opéra une affiche indique le 8em avec 300m de plus que ma montre. Je respire un grand coût, c'est plus le moment de lâcher, je tiens bon grâce au mental mais physiquement j'en peux plus.

Enfin le 9em, la délivrance, je poursuis au même rythme tant que je ne vois pas la ligne d'arrivée, et finalement c'est une clameur lointaine qui me fait redémarrer. La foule amassée à l'arrivée acclame les coureurs, je me redresse et accélère dans la mesure du possible.

Au final je fais 46'48'' soit 8" de mieux que ma dernière course à Planet Jogging, par contre ma montre m'indique 10,40 km (contre 10,11 précédemment) et ça ça change tout!

Parcque ramené à 10km tout rond cela me fait du 13,3km/h et 45' (81,8% de VMA). Et ça c'est pas mal du tout. Il faudra confirmer ce temps sur la prochaine course qui aura lieu autour du lac d'Auron dans 8 semaines!

Midi: Brunch

Après le repas, je me sens frigorifié et exténué, une petite sieste s'impose. Réchauffé, reposé, nous partons faire un tour chez Botanic à Suresnes histoire de préparer les semis d'automne.

Soir: 1 oeuf, tomate, mozzarella, raisin

Boulot, blog, dodo, avec un passage par le visionnage d'un épisode de la saison 3 de True Blood, bye bye les ringuardises de la saison 2, retour au style et ambiance de la saison 1. Bref pour le moment c'est du tout bon pour les suceurs de sang.