Grande forme ce matin à 74kg. Je me sens comme un loukoum géant que l'on aurait mis à sécher au soleil. A croire que le fait de lécher les fonds de plats pour les macarons et les nems m'aura plus profité que de raison.
Tout cela est certes passager mais montre à quel point cet équilibre de poids est pour le moment précaire.
Midi: poisson, légumes, crudités, fromage blanc, 1 pomme
J'enchaine les réunions toute l'après midi. A l'annonce de l'approche de certaines échéances les troupes s'agitent pour justifier retard ou mauvaise qualité des développements, ou tout simplement à justifier l'injustifiable en l'occurrence le manque de conscience professionnelle.
Tout le monde cherche son chat comme disait le film.
Soir: 2 nems, salade, 1 yaourt, 1 pomme, salade de fruits
Le fond de l'air est particulièrement doux ce soir, printanier en fait. J'enfile ma tenue de camouflage pour une sortie initialement prévue de 45'.
Arrivé devant le parc Monceau je bifurque sur la rue de courcelles puis tout droit direction la tour Eiffel qui m'attire inexorablement à elle.
Passé l'avenue des champs Elysées, tout est calme. La rue montaigne est vide ce qui me permet de regarder les boutiques chics en passant. Encore un petit effort et j'arrive rue de l'université. Ca y est la civilisation est derrière moi.
Soudain l'air se rempli d'une délicieuse odeur de terre et de végétation. Je suis sur le champs de Mars mon voyage s'achève.
Les aires de jeux sont vides, tout est paisible. Quelques joggeurs se mêlent aux promeneurs de chien. Nos regards se croisent de manière bienveillante, ici tout le monde à le même but de jouir de ce havre de paix.
Je me vois bien pique-niquer un de ces soirs prochains avec une bonne bouteille de rouge gouleyant. En attendant la tour se pare de mille feux à mon passage, je suis inondé de bonheur.
Puis c'est le retour, je passe derrière les champs Elysées d'où je démarre un 80% de détente pour me griser de vitesse. Le reste est fait en douceur jusqu'à la maison.
Au final 12,2 km en 1h8', une sensation d'apaisement et bout du compte d'épuisement. Je me couche heureux.
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