jeudi 4 novembre 2010

4 Novembre

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 1 poire

Une matinée comme une autre ou pas? Je m'étais dit que je ne travaillerai pas hier soir et au final je me retrouve incapable de m'endormir et donc à travailler jusqu'à au petit matin.

Et ce matin, et bien en fait tout va bien. Pas de fatigue, pas de stress. Je me prends un vélo pour aller jusqu'à malsherbes prendre le métro. Balade détente.

La matinée passe à une vitesse fulgurante mais à chaque minute je reprends un peu plus la main.

Midi: Je ne sais plus mais c'était délicieux!

Plus la journée avance plus je reprends des sensations d'aisance, ce qui m'évoque ce vieux souvenir de séance de tenis entre amis l'été, où les premiers soirs étaient calamiteux et qu'au bout de quelques jours on avait l'impression d'être imbattables.

Tout va vite, très vite. Clic clac kodak, pas le temps de se poser de question, pas le temps de chouiner. Il faut avancer, décider, choisir.

En fin de soirée je reprends un vélo pour rentrer, avec l'envie de profitter de ma famille et le secret espoir d'aller courir.

Soir: Blanc de volaille aux épices, ratatouille et brocolis, fromage, vin, pain, 1 pomme.

Les délicates odeurs d'épice ravissent mes papilles. La soirée est à l'image de la journée douce et heureuse. Je savour chaque instant de détente entre rires et chants d'enfant.

Un pari un peu fou que de sortir ce soir malgré la fatigue, mais il fallait le faire. Ma tenue de lumière m'attendais sagement depuis 3 semaines, je l'enfile avec émotion comme si c'était le signal d'un nouveau départ.

L'objectif d'aujourd'hui est de courir lentement, de retrouver des sensations. Les premiers pas m'inquiètent puisque mon genou droit puis gauche semblent se chercher une place.

J'adopte naturellement une foulée rasante, à 70% de FCM alors même que côté vitesse je plafonne à 7,6km/h.

Mon souffle est chaotique, et je mesure rapidement les effets négatifs de 3 semaines d'abstinence. Je dois me concentrer sur les fondamentaux, et repartir avec humilité.

Première étape, le souffle. Je repense ma respiration et apaise mon souffle. Puis c'est la stature, je me remets dos droit, regard au loin.

Enfin, la foulée, je dois me caler sur un rythme régulier me permettant de tenir mon objectif de FCM.

Au final je sors 35' en douceur, je suis vidé physiquement c'est parfait.

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