75,5kg; faire du vélo a du bon! J'ai passé une excellente soirée improvisée malgré la défection d'un camarade de jeu.
Après 2 bières vidées avec un compagnon d'infortune, je reviens en vélo depuis Montreuil. La vraie soirée peut commencer.
La traversée de Paris de nuit est un grand moment de bonheur, en remontant le canal de l'Ourq j'observe avec joie que ces quartiers autrefois bien pourris ont changé dans le bon sens.
Le fond de l'air est chaud et les rues sont festives. Je passe 1h pour rentrer tout en me promenant nonchalamment et je m'endors en écoutant les Kings of Leon.
Midi: 1 salade du bistrot, 1 yaourt à la vanille, 1 pain, 1 smoothie.
Boulot, boulot, boulot, j'ai envie de courir.
Dehors le temps semble se souvenir que nous sommes en Aout, les rues se remplissent de jets d'eau et de personnes qui mangent sur les bancs de Levallois.
J'ai des envies de jazz, de musée, de balades en tout genre.
L'entretien d'un petit jeune dynamique passe lentement, trop lentement, je fini par accélérer les choses ce qui me permet d'être à 19h dans le métro direction Palais royal et une visite du Louvre en mode nocturne.
je profite de la queue à la billetterie pour donner un sens à ma visite plutôt que de parcourir les salles sans rien voir façon touriste asiatique.Pour ma 2em visite du musée, honte sur moi, je préfère me focaliser sur les quelques salles de l'aile Richelieu spécialisées dans la peinture française du 15em au 19em siècle.
Je me laisse fasciner par les toiles, déchiffrant chaque époque, chaque école, pour comprendre le sens de chaque toile. Je prends conscience que je suis hermétique aux tableaux représentant des scènes de la mythologie grecque ainsi qu'aux portraits de la noblesse du 16em siècle, alors que chaque tableau biblique m'entraine dans une multitude de symboles à interpréter.
Du coup Poussin m'ennuie alors que je suis particulièrement attentif aux tableaux du 15em siècle. 21h30 sonne aux pendules des vigiles qui nous proposent de quitter les lieux. J'en suis au 17em siècle, je suis sûr de revenir.
La sortie des lieux est magistrale avec toutes les illuminations de la place, au loin la fête foraine bat son plein aux Tuileries.
Avant de rentrer, je marche un peu en direction de la comédie française et hésite à me rendre dans la pizzeria de la rue de Beaujolais où nous allions autrefois. Sans doute la meilleure Calzone qu'il m'ait été donné de manger.
Finalement la fatigue a raison de mon appétit. Retour en vélo tout en douceur. Arrivé dans notre quartier les rues sentent étrangement l'anis.
Soir: 2 oeufs, tomate, mozzarella, fromage, pain, vin, 1 figue de barbarie, 3 noix
Je suis encore tout retourné par cette visite et cette drôle de journée dans son ensemble. Demain c'est ménage, repassage, dentiste et ... jogging.
Que du bonheur...
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