mercredi 18 août 2010

18 Août

Matin: 1 yaourt, 1 pomme

Nous avons fêté dignement mon anniversaire la semaine dernière avec un menu royal préparé avec amour par ma femme. Côté cadeau un barbecue est venu habiter notre jardin en attendant un rayon de soleil pour pouvoir en profiter et j'ai complété ma collection des 100 albums des années 2000 selon les Inrocks avec Kings of Leon - Aha shake heartbrake, qui me fait pas mal penser à l'album des Artic Monkeys - Whatever poeple say..., même urgence, même tempo fou. A écouter plus attentivement car je sens qu'il y'a toute de même un peu plus de subtilité que chez les petits singes.
Seilif Keita -Moffou, Salif Keita c'est la découverte de ce vieil artiste malien qui régale mes oreilles avec ses mélodies incroyablement bien ficelées tout en gardant le côté très simple de la musique africaine. Je me prends à chantonner quelques refrains simplistes repris en français comme chez Amadou et miriam.
Alain Bashung - L'imprudence, Alain Bashung là c'est la grosse tarte à la crême. Après de multiples écoutes cet album est pour moi un ovni. Je m'attendais à de la grosse musique bien ficelée et je me retrouve à devoir décortiquer chaque son, chaque parole pour remonter le gouffre dans laquelle m'a plongé la voix caverneuse du monsieur. A rapprocher d'un laughing stock de Talk Talk, avec son univers incroyablement sombre et complexe. Côté lyrics là aussi on est plongé dans un autre monde, j'ai l'impression d'entendre chanter un livre de Gombrowicz, bref je ne comprends pas le sens des mots mis bout à bout.

Scissor Sisters Scissor Sister - Scissor Sister. Là tout d'un coup c'est beaucoup plus simple, de la dance chic mais pas bête. L'horizon s'éclaircie je me sens mieux. A creuser toutefois car derrière la façade de l'album, un "Comfortably Numb" crée lui aussi son univers burlesque, loufoque. Au final on se retrouve avec un petit gout doux amer en bouche comme après le premier visionnage de torch song trilogy.

Côté livre j'ai démarré le série policière des Maj Sjowall et Per Wahlöö ainsi que le Amok de Stefan Zweig. J'ai donc hâte de reprendre le métro pour dévorer tout ça!

Sinon le week-end fut très sympathique, on s'est regardé en famille 2 épisodes de Harry Potter, tout d'abord L'ordre du Phoenix , pas terrible en soit, un peu décousu. C'est le premier que je n'aurai pas lu du coup je m'attendais à pas grand chose et ne fut pas déçu, les personnages ont bien grandi l'adolescence et ses joyeusetés ont remplacé la douce et innocente enfance.

Par contre pour ce qui est du Prince de sang mêlé, là c'est une autre paire de manche, David Yates a mis du Batman Begins dans sa caméra et transforme notre bande d'ado "portés sur la chose" en jeunes adultes qui doivent assumer des responsabilités.

A ce petit jeu la dualité entre Harry Potter et Drago Malfoy est très bien mise en scène. Si on y ajoute de très beaux plans sombres à souhaits je trouve que ce N°6 est une belle réussite. Bon c'est pas Dark knight non plus mais quand même.

Tout ça pour dire que j'ai quand même pu placer un footing Samedi matin au bois de Boulogne 45' tout en douceur histoire de terminer cette 1ere semaine de préparation et j'ai pu entamer la 2em semaine avec une sortie fractionnée hier matin profitant d'une journée de repos. Pour l'occasion j'ai investi le parc cardinet avec 20' de footing suivies à de 2 séries de 6x200m à 100% de VMA soit donc 2400 m à 16,3km/h de moyenne.

Je ressors de là vidé mais heureux.

Et quelle journée! Après le fractionné du matin, après midi aéroport pour déposer femme et enfants direction l'Espagne, en retour je tombe avec Nova sur quelque chose d'assez inattendu, en l'occurence un vieux morceau de Dolly Parton, Jolene. Et là c'est le choc. Un truc énorme.

Fin d'après midi ciné avec là aussi un gros choc puisque je suis allé voir The Killer inside me The Killer Inside Me. Là pour le coup c'est moche comme film. Quand je dis moche en fait le film est très bien mais d'une noirceur incroyable sans parler de scènes de violence insupportables. Casey Affleck rayonne d'une lumière noire que je n'avais pas croisé depuis la lecture du American Psycho de Breat Eston Ellis.

En sortant de là j'ai eu besoin d'entendre une voix bien veillante, pour me laver de toute cette noirceur. Un coup de fil à un ami et hop tout ça n'est plus qu'un vieux souvenir.

Pour la soirée nous la démarrons entre garçon à la terrasse du café 17 en face de la mairie. Ambiance très estivale, détendue à souhait, nous enchainons avec un restaurant à 2 pas, rue des dames côté Villiers. Nous profitons du mois d'Aout et d'un temps un peu gris pour bénéficier d'une table en terrasse.

Repas très sympathique pour une formule entrée/plat/dessert à 26,5€, arrosé d'un délicieux petit vin de Loire à 23€. Pour ma part ce fut un très bon tartare de boeuf en entrée (et là pour le coup j'aurai déjà pu m'arrêter là...) que j'ai enchainé avec une délicieuse une épaule d'agneau et ses petits légumes de provence, en dessert une tarte moelleuse pomme/poire et son chocolat. Bref une tuerie côté calorie.

Du coup ce matin la balance me fait un peu la tronche et m'invite à faire un peu de sport... Mon vélib et moi-même arpentons les rues désertes pour rejoindre le QG de Levallois.

Midi: Salade du bistrot, 1 yaourt, 1 pain, 1 smoothie, 1 salade de fruit.

Le Monop' de pont de levallois a réouvert, joie et allégresse pour ma ligne. Je me précipite sur un menu des plus classique. La journée se passe comme les autres journées de ce mois d'Aout, tendue à devoir boucler des dossiers de toute part avant la rentrée.

Soir: 1 tomate farcie, 3 grains de riz, fromage, pain, vin, 1 melon.

A peine arrivé à la maison j'enfile ma tenue de lumière et m'engouffre sur le parcours très plat du parc Cardinet. Au programme, 30' de footing à 132 bpm de moyenne (un record!) pour 7,5km/h.

Le soleil se couche au loin par dessus les immeubles. Tout est calme, paisible et pourtant tellement urbain, je me croirais sur un balcon de la cité des peupliers à La Courneuve en pleine contemplation de ce même coucher de soleil à perte de vue, 20 ans en arrière.

J'enchaine avec 6x500m à 90% de VMA soit 14,6km/h de moyenne, que je tiens de manière remarquablement régulière. La FC est également au beau fixe puisque mes petites excentricités sont faites à 163bpm de moyenne.

C'est donc à n'y rien comprendre. Ou du moins si, je comprends que j'ai une réelle aptitude sur les hauts % de VMA. Si on ajoute à cela que je prends un plaisir monstrueux lors de ces séances il y'a donc tout lieu de penser que je ne suis pas un marathonien dans l'âme...

Retour à la maison au calme pour une soirée off de bonne augure. J'écoute un album de Feist - Let it die pour me tenir compagnie. Ambiance feutrée, simple, féminine sur la plupart des morceaux. Par contre dès que ce gros balour de Gonzalès prend les manettes on voit arriver les paillettes et les gros sabots. La pantalonnade engendre toutefois le sublimissime Gate Keeper. Comme quoi des fois...

Je tombe sur un article du site Athléte-endurance qui traite de VO2Max et fait le lien avec la VMA et la FCMax. Très intéressant de voir le lien entre tous ces indicateurs et surtout la possibilité de faire varier les curseurs.

1 commentaire:

jb a dit…

bonsoir,

aucun rapport avec votre article du jour mais je tenais a vous remercier. J'ai decouvert votre site en decembre 2009. Vous m'avez donné envi d'essayer la course a pied. Bilan 8 mois plus tard j'ai bouclé la course des refuges à cauterets (trail de montagne 31kms 1600D+) en 6h20.

encore merci et bonne continuation !!!