9 Septembre

Matin: 1 tartine beurrée, 1 verre de lait, 4 reine claude

Matinée ratée entre la salle de réunion déjà occupée, le videoprojecteur qui ne marche pas, et l'imprimante qui refuse de fonctionner je crois bien que tout mon crédit sympathie s'est envolé avant même 10h30.

Heureusement que je maitrise l'art des claquettes et que mon cerveau gauche a pu tenir mon auditoire en haleine pendant que mon cerveau droit réflechissait à comment se sortir de ce merdier.

Et comme disait le générique de Candy, avec un peu d'astuce et d'espieglerie, tout se passe plutôt bien.

Midi: Calamar à la provençale, ratatouille, 1 yaourt, 1 pomme

L'après passe tel un TGV lancé à plein régime. Je repense à cette phrase d'Alain qui expliquait justement que l'on se plaignait tout le temps que les trains n'allaient pas assez vite alors que le le spectacle de la campagne est gratuit et merveilleux.

Toujours plus vite donc, mais on profitte moins de chaque instant qui doit forcément être utile. Peut on supprimer les pauses physiologiques? Que de temps de perdu.

Et les discussions pôlies et courtoises, du badinage que tout ça, pure perte de temps.

Et pourtant, est ce que la vie d'entreprise vaudrait d'être vécue sans ce partage, sans ces petits moment de détente?

La journée se termine par une réunion 18-20h. Grand moment de plus plus plus toujours plus. A force s'en devient risible.

Soir: 1 cuisse de poulet, blé, ratatouille, 1 yaourt, 4 reine claude.

Je n'ai pas pu courir hier à cause de la pluie, et pourtant j'en avais sacrément envie. Je me dépêche donc d'enfiler ma tenue de lumière pour une sortie mixée de 1h20 au champs de Mars.

Aller/retour en footing à 140bpm détente absolue, le cerveau se débranche assez rapidment ce qui me permet de me détendre en profondeur.

Arrivé sur le champ de Mars je me fait 3x3' à 90% de VMA. Aucun rapport avec la séance initialement prévue mais quel relâche.

Au retour l'objectif d'épuisement physique et moral est atteint. Je vais bien dormir.